CYRILLE BALAFON "Vive l'amour"
- il y a 7 ans
L’aventure musicale de Cyrille commence au sein de plusieurs chorales d’Eglise à Abidjan. Parallèlement, aux côtés de certains groupes musicaux, Cyrille s’essaie à faire des chœurs. Sans plus. L’envie et l’idée de faire de la musique sont encore totalement absentes de sa tête. Mais, tout porte à croire que Cyrille est irrésistiblement attirée par la musique. Elle apprend ainsi à jouer au balafon, à la percussion ; elle participe à des shows d’ambiance facile avec des musiciens dont Pape Gnépo. Sans jamais croire à une vie sur scène, Cyrille compose tout de même des chansons.
En 2004, il se passe comme un déclic dans sa vie. Elle décide dans des conditions difficiles, pour elle-même, et pour l’industrie musicale ivoirienne, de sortir un album. 2005, la maquette est fin prête. Le produit déposé ici et là, dans plusieurs maisons de distribution, se heurte à des hésitations. Le style est jugé trop recherché. Manifestement, il y avait une idée de la faire renoncer à son style musical, donc à son identité. Un vent de coupé décalé avec sa déferlante DJ a soufflé. Mais, comme le dit Khalil Gibran : « Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.»
Enrichie de cette pensée pleine de sagesse, Cyrille a continué sa marche, dans le travail, et avec un souci permanent de la finition, vers une aube certaine, sans jamais renoncer à elle-même. A sa musique. Mars 2008, elle rentre en studio. Une autre traversée du désert pour l’artiste. Pendant 10 mois, elle cherche ses sonorités, elle fait appelle à des musiciens chevronnés. Résultat, une œuvre de 8 titres magistralement orchestrée, un « enregistrement live », pour parler comme les puristes.
En 2004, il se passe comme un déclic dans sa vie. Elle décide dans des conditions difficiles, pour elle-même, et pour l’industrie musicale ivoirienne, de sortir un album. 2005, la maquette est fin prête. Le produit déposé ici et là, dans plusieurs maisons de distribution, se heurte à des hésitations. Le style est jugé trop recherché. Manifestement, il y avait une idée de la faire renoncer à son style musical, donc à son identité. Un vent de coupé décalé avec sa déferlante DJ a soufflé. Mais, comme le dit Khalil Gibran : « Nul ne peut atteindre l’aube sans passer par le chemin de la nuit.»
Enrichie de cette pensée pleine de sagesse, Cyrille a continué sa marche, dans le travail, et avec un souci permanent de la finition, vers une aube certaine, sans jamais renoncer à elle-même. A sa musique. Mars 2008, elle rentre en studio. Une autre traversée du désert pour l’artiste. Pendant 10 mois, elle cherche ses sonorités, elle fait appelle à des musiciens chevronnés. Résultat, une œuvre de 8 titres magistralement orchestrée, un « enregistrement live », pour parler comme les puristes.