Après avoir dépénalisé les violences conjugales en 2016, le parlement russe continue sur sa lancée en dépénalisant toutes les violences familiales, y compris celles qui touchent les enfants.
Les auteurs de violences sur leur conjoint ou sur leurs enfants risquent désormais une simple amende au lieu d’une peine de prison : ils ne commettent plus un crime, mais une simple infraction.
Pour la députée Olga Batalina, du parti Russie Unie, « si de la violence physique intervient dans le cadre d’une situation de conflit émotionnel, quand un époux ne veut pas vraiment blesser sa conjointe ou son enfant, quand il n’y a aucune persécution, alors c’est acceptable d’un point de vue administratif. »
Cette loi supprime toute possibilité pour les victimes de violences domestiques de porter plainte contre leur agresseur. À moins qu’elles aient lieu plus d’une fois par an. Une décision inadmissible pour celles et ceux qui défendent les droits des femmes et des enfants en Russie.
« La Douma commet un erreur catastrophique », regrette la militante Alyona Popova. « Même avant cette nouvelle loi, les victimes n’allaient pas se plaindre à la police. On leur disait : “Votre mari vous bat parce qu’il vous aime et tout ça, c’est de votre faute” ou alors “Lavez votre linge sale en famille”. Maintenant, la victime sera jugée seule responsable. »
Pour les députés, il s’agit de restaurer une tradition russe de « l’autorité parentale ».
En Russie, selon des statistiques officielles, 40 % des crimes violents sont commis au sein-même d’une famille.
Chaque année, 36 000 femmes sont agressées quotidiennement par leur partenaire et 26 000 enfants sont battus par leurs parents.
Les auteurs de violences sur leur conjoint ou sur leurs enfants risquent désormais une simple amende au lieu d’une peine de prison : ils ne commettent plus un crime, mais une simple infraction.
Pour la députée Olga Batalina, du parti Russie Unie, « si de la violence physique intervient dans le cadre d’une situation de conflit émotionnel, quand un époux ne veut pas vraiment blesser sa conjointe ou son enfant, quand il n’y a aucune persécution, alors c’est acceptable d’un point de vue administratif. »
Cette loi supprime toute possibilité pour les victimes de violences domestiques de porter plainte contre leur agresseur. À moins qu’elles aient lieu plus d’une fois par an. Une décision inadmissible pour celles et ceux qui défendent les droits des femmes et des enfants en Russie.
« La Douma commet un erreur catastrophique », regrette la militante Alyona Popova. « Même avant cette nouvelle loi, les victimes n’allaient pas se plaindre à la police. On leur disait : “Votre mari vous bat parce qu’il vous aime et tout ça, c’est de votre faute” ou alors “Lavez votre linge sale en famille”. Maintenant, la victime sera jugée seule responsable. »
Pour les députés, il s’agit de restaurer une tradition russe de « l’autorité parentale ».
En Russie, selon des statistiques officielles, 40 % des crimes violents sont commis au sein-même d’une famille.
Chaque année, 36 000 femmes sont agressées quotidiennement par leur partenaire et 26 000 enfants sont battus par leurs parents.
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