• il y a 7 ans
Roman Polanski, président de la 42e édition des César. L'annonce divise. Car certains n'ont pas oublié qu'il est poursuivi depuis 40 ans par les Etats-Unis pour une affaire de viol présumé. Contrairement à l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filippetti qui souhaite qu'on laisse le réalisateur présider cette cérémonie, la ministre des Droits des femmes, Laurence Rossignol, a parlé d'un choix "surprenant et choquant". Une décision qui fait aussi débat dans le milieu du cinéma où certains soutiens du cinéaste sortent du bois, à l'image du comédien Gilles Lellouche qui prend la défense de Roman Polanski dans les colonnes du journal Le Parisien. "En France, on fait des polémiques de tout. On meurt de ça dans ce pays. Selon moi, il faut être cohérent. Polanski vit en France depuis quarante ans. Les faits qui lui sont reprochés précèdent cette arrivée" a-t-il expliqué avant de préciser sa position sur le scandale qui entoure la décision de choisir celui qu'il qualifie d'"immense réalisateur" comme président. "Je ne suis pas en train d'excuser les faits. Mais pourquoi, aujourd'hui plus qu'hier, devrait-il y avoir scandale ? Qu'est-ce qui se passe chez nous ? On devient américains ? Je ne suis pas d'accord avec ça, s'est-il indigné dans Le Parisien. Gilles Lellouche rappelle que d'autres personnalités, notamment politiques qui ont des choses à se reprocher, n'ont pas été mises en prison. "Même la victime, elle la première, en a assez de cette histoire ! Faire un scandale seulement aujourd'hui parce qu'il est président des César, ça n'a pas de sens", conclut le comédien français.

Category

🗞
News

Recommandations