Si proches et pourtant distancés par un demi-siècle d’hostilité, Washington et La Havane, ont entrepris ces derniers mois un rapprochement historique. Tout a commencé par une poignée de mains entre Raul Castro et Barack Obama lors de l’hommage à Nelson Mandela en Afrique du Sud.
Nous sommes fin 2014, et quelques jours plus tard les deux chefs d’État enterraient la hache de guerre à travers deux déclarations presque simultanées. L’assouplissement de l’embargo américain et la reprise des relations diplomatiques sont annoncés.
La réconciliation est matérialisée huit mois plus tard. Le drapeau des États-Unis flotte à La Havane lors de la réouverture officielle de l’ambassade américaine en présence de John Kerry.
A l’automne, ce sont deux chefs d’État tout sourire qui sont filmés en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Accélérer la normalisation des relations avant de passer la main, telle est la mission de Barack Obama.
Dans la capitale cubaine, le rapprochement diplomatique entre les deux ennemis de la guerre froide est sur toutes les lèvres. Les insulaires espèrent qu’il va porter ses fruits. “Le fait qu’après tant d’années, Cuba et les États Unis rétablissent leurs relations, ça va bénéficier aux familles, celles qui sont là bas, et celles d’ici”, explique une habitante de La Havane.
L’Oncle Sam compte bien profiter de la détente. Des accords rétablissent les vols commerciaux et les services postaux. Certains hôteliers et croisiéristes américains signent leur retour sur l‘île.
A quelques mois de la fin du second mandat de Barack Obama, Air Force One atterrit sur l‘île castriste. Nous sommes le 20 mars dernier, c’est la première visite d’un président américain depuis 88 ans.
¿Que bolá Cuba? Just touched down here, looking forward to meeting and hearing directly from the Cuban people.— President Obama (@POTUS) 20 mars 2016
Devant l‘état major du régime communiste, Obama défend sa position. Il déclare avoir demandé au Congrès américain de lever l’embargo sur Cuba, ce qui lui vaut un tonnerre d’applaudissements. “Je crois que ma visite ici démontre que vous n’avez pas à craindre de menaces des États-Unis”, affirme-t-il.
Pour l’anecdote, peu après le rapprochement des deux pays, Cuba a frôlé la pénurie de bière. La faute, dit-on, aux touristes américains qui affluent en nombre sur l‘île.
Nous sommes fin 2014, et quelques jours plus tard les deux chefs d’État enterraient la hache de guerre à travers deux déclarations presque simultanées. L’assouplissement de l’embargo américain et la reprise des relations diplomatiques sont annoncés.
La réconciliation est matérialisée huit mois plus tard. Le drapeau des États-Unis flotte à La Havane lors de la réouverture officielle de l’ambassade américaine en présence de John Kerry.
A l’automne, ce sont deux chefs d’État tout sourire qui sont filmés en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York. Accélérer la normalisation des relations avant de passer la main, telle est la mission de Barack Obama.
Dans la capitale cubaine, le rapprochement diplomatique entre les deux ennemis de la guerre froide est sur toutes les lèvres. Les insulaires espèrent qu’il va porter ses fruits. “Le fait qu’après tant d’années, Cuba et les États Unis rétablissent leurs relations, ça va bénéficier aux familles, celles qui sont là bas, et celles d’ici”, explique une habitante de La Havane.
L’Oncle Sam compte bien profiter de la détente. Des accords rétablissent les vols commerciaux et les services postaux. Certains hôteliers et croisiéristes américains signent leur retour sur l‘île.
A quelques mois de la fin du second mandat de Barack Obama, Air Force One atterrit sur l‘île castriste. Nous sommes le 20 mars dernier, c’est la première visite d’un président américain depuis 88 ans.
¿Que bolá Cuba? Just touched down here, looking forward to meeting and hearing directly from the Cuban people.— President Obama (@POTUS) 20 mars 2016
Devant l‘état major du régime communiste, Obama défend sa position. Il déclare avoir demandé au Congrès américain de lever l’embargo sur Cuba, ce qui lui vaut un tonnerre d’applaudissements. “Je crois que ma visite ici démontre que vous n’avez pas à craindre de menaces des États-Unis”, affirme-t-il.
Pour l’anecdote, peu après le rapprochement des deux pays, Cuba a frôlé la pénurie de bière. La faute, dit-on, aux touristes américains qui affluent en nombre sur l‘île.
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