Graciée par le président, Jacqueline Sauvage a été aussitôt libérée ce mercredi. Condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent, son histoire a ému toute la France.
Si le débat s’est rouvert sur la pertinence de ce droit de grâce présidentiel, la classe politique a été unanime pour saluer la décision de François Hollande. Seules voix critiques, celles de représentants de la justice, comme Virginie Duval, présidente de l’union syndicale des magistrats. “On a une affaire où plusieures décisions de justice ont été rendues et finalement le signal c’est : allez donc taper à la porte du Président de la République qui pourra défaire tout ce que la justice fait. Je ne suis pas sûre que ce soit un bon signal qui soit donné”, a t-elle réagit.
Les filles de Jacqueline Sauvage, également victimes de violences et de viols, avaient été reçues à l’Elysée. Après une première grâce partielle qui n’avait pas abouti, ce sont elles qui ont adressé une nouvelle demande au président, qui a cette fois accordé une grâce totale.
“Je suis extrêmement émue” a réagit son avocate, Nathalie Tomasini, “c’est un message extrêmement fort envoyé par le president de la République à toute la société française dans son ensemble”.
Après 47 ans de violences tenues secrètes, Jacqueline Sauvage et ses filles ont détaillé l’enfer qu’elles ont vécu à mesure que l’affaire prenait de l’ampleur. Elle est devenue un symbole des victimes de violences conjugales, sucitant une intense mobilisation des associations et de l’opinon publique.
Si le débat s’est rouvert sur la pertinence de ce droit de grâce présidentiel, la classe politique a été unanime pour saluer la décision de François Hollande. Seules voix critiques, celles de représentants de la justice, comme Virginie Duval, présidente de l’union syndicale des magistrats. “On a une affaire où plusieures décisions de justice ont été rendues et finalement le signal c’est : allez donc taper à la porte du Président de la République qui pourra défaire tout ce que la justice fait. Je ne suis pas sûre que ce soit un bon signal qui soit donné”, a t-elle réagit.
Les filles de Jacqueline Sauvage, également victimes de violences et de viols, avaient été reçues à l’Elysée. Après une première grâce partielle qui n’avait pas abouti, ce sont elles qui ont adressé une nouvelle demande au président, qui a cette fois accordé une grâce totale.
“Je suis extrêmement émue” a réagit son avocate, Nathalie Tomasini, “c’est un message extrêmement fort envoyé par le president de la République à toute la société française dans son ensemble”.
Après 47 ans de violences tenues secrètes, Jacqueline Sauvage et ses filles ont détaillé l’enfer qu’elles ont vécu à mesure que l’affaire prenait de l’ampleur. Elle est devenue un symbole des victimes de violences conjugales, sucitant une intense mobilisation des associations et de l’opinon publique.
Category
🗞
News