programme lutte ouvriere 2007

  • il y a 18 ans
Je ne prétends pas être la porte-parole de tous les travailleurs, mais je serai la porte-parole de leurs véritables intérêts politiques et sociaux. Oui, mon camp est celui des travailleurs ! Et si j’étais vraiment la porte-parole de tous les travailleurs, je vous jure que les choses changeraient et pour le patronat, et pour les travailleurs !

La raison de ma présence dans cette campagne, c’est de permettre à tous ceux qui sont ou qui se sentent eux-mêmes dans le camp des travailleurs, de le dire. Ceux qui, comme moi trouvent intolérable le sort qui est réservé à la principale classe productive de la société ; ceux qui sont convaincus qu’il y a une autre façon de faire fonctionner la société que la seule recherche du profit, pourront le dire en votant pour ma candidature. Mais pourront le dire surtout ceux qui sont convaincus que toutes les promesses des politiciens de gauche ne sont que du vent s’ils ne sont pas capables de s’en prendre à la toute-puissance du capital sur l’économie, c’est-à-dire sur la société. C’est cela la signification principale du bulletin à mon nom qu’ils pourront mettre dans l’urne.

Alors, camarades et amis, je vous souhaite bon courage pour les mois qui viennent.

Les idées que je défendrai dans cette campagne, nous les défendons tout au long de l’année. Mais nous ne sommes pas présents partout. Et, en temps ordinaire, nous ne pouvons guère compter sur les grands médias.

La campagne pour l’élection présidentielle a ceci de particulier que nous avons un peu plus accès aux grands médias et à la télévision. Mais, même là, bien moins que les vedettes de la politique ou, en tout cas, celles et ceux que les médias présentent comme telles.

Nous comptons surtout sur le dévouement de nos militants mais aussi, bien au-delà, sur tous ceux qui se retrouvent dans les idées et dans les objectifs que je compte défendre dans la campagne électorale.

Alors, aidez-nous pour propager ces idées. Parlez-en dans votre entreprise, à votre famille, à vos voisins, partout.

Il faut que se fasse entendre la voix de ceux qui sont convaincus qu’on ne peut arrêter la dégradation de la condition ouvrière qu’en arrachant au grand patronat le pouvoir absolu qu’il exerce sur la société !

Arlette LAGUILLER

Qui d'autre peut se dire sincèrement dans le camp des travailleurs

presles 2006 fête LO