• il y a 8 ans
La recherche concerne trois profils de l'expérience migratoire:

- les variables (culturelles, religieuses, politiques) déterminant, au cours de l’expérience migratoire, les formes de la mémoire et de l’oubli, et leur rapport avec les questions de la souffrance et de la cure ;

- la manière de reproduire par le corps la mémoire et le lien social, à travers ce qu’on peut nommer des archives incorporées, parmi lesquelles les symptômes et la maladie, prenant le rôle de contre-mémoire au sens de Lipsitz ;

- la dialectique entre mémoire et oubli et les économies morales du mensonge parmi les réfugiés et les demandeurs d'asile, tout en se posant la question suivante : que signifie pour ces sujets devoir inventer dates, noms, événements douloureux, relations et émotions, donc vivre dans un monde d’expériences sans références au point de s’inventer une biographie (voire : une mémoire) parallèle ?

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