• il y a 16 ans
En réponse à une loi française (après la Belgique et la Grèce) qualifiant les massacres et déportations d'Arméniens (1915) pendant la Première guerre mondiale de "génocide" (1,5 million de tués ou déportés, essentiellement vers la Syrie et le Liban, selon les Arméniens ; 300 000 à 500 000 selon les Turcs), le parlement turc a adopté une loi similaire qualifiant de génocidaire la répression coloniale en Algérie (700 000 morts pendant les premières années de la conquête en juillet 1830.)

Le Premier ministre turc, Erdogan, avait proposé la composition d'une commission mixte d'historiens afin d'examiner ces évènements qui ont eu lieu sous l'empire ottoman (la République turque actuelle a été proclamée en 1923)

Le débat entre Turcs et Arméniens reste ouvert sur la qualification et les circonstances de ce drame.

Ce documentaire de la télévision turque revient notamment sur les massacres de Sétif, Guelma et Kherata : le 8 mai 1945, fêtant la victoire des Alliés et le retour les combattants Algériens de la Seconde guerre mondiale, des drapeaux algériens ont été brandis ce jour là.

Une émeute s'en ai suivie et l'armée coloniale aidée de colons ont déclenché une répression d'une sauvagerie rare. Les historiens algériens parlent de 45 000 morts. Leurs collègues français admettent 20 000 morts.

Toujours est-il, pas un mot officiel côté français sur cet "évènement"...
Pourtant, Jacques Chirac a eu des mots à peu près acceptables sur la répression de la révolte de Madagascar (29 mars 1947) qui a fait entre 30 000 et 90 000 morts...

Le "traité d'amitié" entre l'Algérie et la France, dont l'initiative revient à Jacques Chirac, ne sera pas signé.

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