Je suis une graine, Qui pousse à l’infini de la haine Humaine qui s’ennuie et s’engraisse Je suis une graine, Qui pousse et finalement, aime.
Je grandis, me mets à jouer Avec les autres, les regarde rigoler Entre eux, me mets à écrire Dans ma tête, je n’appartiens pas à ici Je suis d’une autre terre.
Ma place ne se dissimule pas sous tant de terreau Je suis rose, comme tout Homme Je suis seul, grandis par humilité Me cache, pour être accepté Deviens rose, pour me dissimuler.
Sous certaines notes s’en cachent d’autres. Heureuses, malheureuses, Il nous suffit de regarder sous les sentiments, Des autres, des siens, écouter celui d’un auteur Pour mieux comprendre celui qui se cache en face de nous
Juste, si on s’en donnait la peine.
Malheureusement, je ne suis aucunes de ces notes Je ne cache rien derrières celles qui n’existent pas Je ne suis pas, ni un ni plusieurs Je ne suis pas Homme, Je suis rose.
Le refus d’exister par toutes ces visions Rejet d’une humanité, des autres, de moi. De qui je me moque. Il y a des blessures qui ne guériront pas Celles de l’enfance, des parents. D’un amour.
Je suis rose, une parmi tant d’autres. Seconde non renouvelée qui meurt Sans que les autres ne la pleurent. Je suis Lettres Glacées, glaçant constamment Mes épines atrophiées d’une couleur tourmentée.
Prend donc un miroir, je suis humain. Rien ne sert de penser vivre, c’est mon dernier soir Celui de l’enfance terminée, celui d’une vie à bout de souffle. Un regard au plafond. Le dernier oxygène pénétrant mes pétales. Bonheur ou peine ? Quelle est vraiment son importance lors de la dernière seconde.
Je suis né, et j’en suis mort. Mais à cela pas de panique, c’est juste chimique.