Un des hommes les plus traqués par les services secrets israéliens et occidentaux, l'activiste chiite Imad Moughnieh, chef de la sécurité du Hezbollah pendant la guerre civile au Liban, a été tué mardi 12-02-2008 soir dans l'explosion de sa voiture à Damas.
Ce mystérieux attentat à la bombe a été imputé par le Hezbollah et son parrain iranien à Israël, qui a démenti être impliqué dans l'assassinat de Moughnieh, tout en s'en félicitant.
La Syrie a réagi officiellement mercredi soir, par la voix de son ministre de l'Intérieur Bassam Abdel Madjid, qui a dénoncé un "acte terroriste" et annoncé l'ouverture d'une enquête.
Agé de 45 ans, Moughnieh était considéré comme l'instigateur d'une série de coups de main sanglants et spectaculaires, dont les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis, le QG des forces américaines et la caserne française du Drakkar à Beyrouth en 1986, qui avaient fait plus de 350 morts.
On lui attribue aussi une série d'enlèvements et assassinats d'Occidentaux dans la capitale libanaise durant la guerre civile de 1975-90, sous l'étiquette d'un obscur Djihad islamique, ainsi que les attentats de 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires (28 morts) et de 1994 contre centre culturel juif de la capitale argentine (95 morts).
Les Etats-Unis, qui l'accusaient d'avoir aussi planifié et mené à bien le détournement d'un appareil de la TWA, dont un passager américain avait été tué, en juin 1985, avaient offert une récompense de cinq millions de dollars pour la capture de Moughnieh et ils se sont réjouis de sa mort.
Ce mystérieux attentat à la bombe a été imputé par le Hezbollah et son parrain iranien à Israël, qui a démenti être impliqué dans l'assassinat de Moughnieh, tout en s'en félicitant.
La Syrie a réagi officiellement mercredi soir, par la voix de son ministre de l'Intérieur Bassam Abdel Madjid, qui a dénoncé un "acte terroriste" et annoncé l'ouverture d'une enquête.
Agé de 45 ans, Moughnieh était considéré comme l'instigateur d'une série de coups de main sanglants et spectaculaires, dont les attentats à la bombe contre l'ambassade des Etats-Unis, le QG des forces américaines et la caserne française du Drakkar à Beyrouth en 1986, qui avaient fait plus de 350 morts.
On lui attribue aussi une série d'enlèvements et assassinats d'Occidentaux dans la capitale libanaise durant la guerre civile de 1975-90, sous l'étiquette d'un obscur Djihad islamique, ainsi que les attentats de 1992 contre l'ambassade d'Israël à Buenos Aires (28 morts) et de 1994 contre centre culturel juif de la capitale argentine (95 morts).
Les Etats-Unis, qui l'accusaient d'avoir aussi planifié et mené à bien le détournement d'un appareil de la TWA, dont un passager américain avait été tué, en juin 1985, avaient offert une récompense de cinq millions de dollars pour la capture de Moughnieh et ils se sont réjouis de sa mort.
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