Mouloud Achour était à New York pour rencontrer le rappeur Fetty Wap, qui sera présent à Paris le 5 juin prochain à l’occasion du festival We Love Green. Celui qui s’est fait connaître avec les tubes « Trap Queen » ou « My Way » après une vie parsemée d’embûches revient sur son parcours, son rôle de père, et sa méthode de travail.
À la question du temps qu’il lui faut pour rédiger une chanson, Fetty Wap répond très simplement : « en trois heures, je peux écrire trois ou cinq chansons ».
« Si je me contentais des refrains, je pourrais probablement écrire 10 chansons en une heure »
Le rappeur explique que s’il n’est pas le meilleur parolier, il fait ce qui lui plaît. « Si ça sonne bien pour moi, ça sonnera bien pour d’autres » poursuit-il, avant de détailler sa méthode pour écrire une chanson rapidement dans sa tête sans avoir à l’écrire. « Je ne peux jamais ressortir la même mélodie, c’est impossible, mon cerveau ne me le permet pas, avoue Fetty Wap, je pense que c’est pour ça que j’ai du succès avec mes refrains accrocheurs.
« On a la même éthique de travail. » – Fetty Wap à propos de Young Thug
Les deux artistes travaillent aussi rapidement l’un que l’autre. Quand Mouloud lui demande en combien de temps ils pourraient composer un album ensemble, Fetty répond avec nonchalance : « en une soirée ? ». Pas de confirmation d’un vrai projet, mais Clique espère toujours.
« Je reste loin des projecteurs. Je n’aime pas être dans les situations mondaines. »
S’il vient du New Jersey, Fetty Wap avoue écouter principalement Gucci Mane, et du rap du sud des États-Unis. Quand Mouloud l’interroge sur les conditions difficiles dans lesquelles il a grandi, il est très clair : « C’était pas pour moi. Je devrais trouver le bon moyen pour y arriver ». Pari visiblement réussi vu le succès du chanteur.
« Depuis que j’ai commencé je suis resté avec les mêmes gens. »
Fetty Wap poursuit en expliquant l’importance qu’a la loyauté de ses proches pour lui. « On est soudés » dit-il, en affirmant ne découvrir que très peu de nouvelles personnes.
Une nouvelle version de Bonnie and Clyde
À la question de qui est la « Trap Queen » de la chanson, il dévie le sujet. « Je n’en avais jamais parlé » dit-il. Écrire une chanson sur cette histoire d’amour qu idate de 2013, « ça suffisait ».
Mouloud aborde sa timidité, qui contraste avec sa présence. La réponse est direct : « Ça c’est Fetty Wap. Le chef du Zoo Gang ».
« Quand je vais sur scène je suis une autre personne. »
Ce dédoublement, Fetty Wap l’assume, c’est ce qui lui plaît dans son métier. D’ailleurs, il explique que tout son entourage revêt également son costume.
« Fetty Wap n’est pas qu’une personne. C’est juste une image. (…) Fetty Wap c’est une équipe. »
Sans transition, Mouloud l’interroge sur son passe-temps : la bourse. « Tout a commencé avec mon comptable ». Le rappeur raconte pouvoir passer deux heures par jour à vendre et acheter des actions sur son téléphone.
Fetty Wap ne semble pas avoir peur de la faillite et de l’échec.
« J’ai déjà vécu mon rêve, c’est déjà fait. »
Le succès lui a permis des largesses, comme celle de posséder 17 voitures. Mouloud évoque son accident de moto, sujet qui les mène à réfléchir plus en profondeur à la mentalité que Fetty Wap dit avoir hérité de sa ville, Paterson : « C’est quand on tombe qu’on voit si on est vraiment bon ».
« Mon fils a tout ce qu’il veut (…) Tout ira bien pour lui, il faut juste avoir des bonnes notes. »
Fetty Wap, qui n’a pas de diplôme, affirme qu’il expliquera à ses enfants – un petit garçon et une fille encore en bas-âge – cette part de sa vie dès qu’ils lui demanderont. Sa philosophie : « sois plus intelligent que ton père, tu seras peut-être plus riche que ton père ».
« Ma chanson était connue mais les gens ne savaient pas qui j’étais. »
Le rappeur a passé deux ans à envoyer sa chansons partout. Aujourd’hui, Jay-Z, Beyonce, Taylor Swift ou encore Kanye West dansent sur « Trap Queen ». « Maintenant on connaît Fetty Wap dans le monde entier » conclut-il.
« Ma mère n’a jamais eu de maison on a toujours vécu en appartement. »
Suite au succès, Fetty Wap a pu acheter une maison et une nouvelle voiture pour sa mère, c’est la chose dont il se dit le plus fier. « Quand la vie te sourit, il faut faire sourire les autres » affirme-t-il.
« Je n’ai pas vraiment d’émotions. Quand les choses arrivent, elles arrivent. Tout arrive pour une raison. »
Après ce constat un peu fataliste, Fetty Wap poursuit sur un autre ton, en évoquant l’amour qu’il a appris de la culture haïtienne.
Mouloud lui fait passer un message, de la part d’un enfant qui vit avec un prothèse dans l’oeil, comme le rappeur. De quoi conclure par un vrai message d’espoir :
« La différence est une bénédiction. »
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À la question du temps qu’il lui faut pour rédiger une chanson, Fetty Wap répond très simplement : « en trois heures, je peux écrire trois ou cinq chansons ».
« Si je me contentais des refrains, je pourrais probablement écrire 10 chansons en une heure »
Le rappeur explique que s’il n’est pas le meilleur parolier, il fait ce qui lui plaît. « Si ça sonne bien pour moi, ça sonnera bien pour d’autres » poursuit-il, avant de détailler sa méthode pour écrire une chanson rapidement dans sa tête sans avoir à l’écrire. « Je ne peux jamais ressortir la même mélodie, c’est impossible, mon cerveau ne me le permet pas, avoue Fetty Wap, je pense que c’est pour ça que j’ai du succès avec mes refrains accrocheurs.
« On a la même éthique de travail. » – Fetty Wap à propos de Young Thug
Les deux artistes travaillent aussi rapidement l’un que l’autre. Quand Mouloud lui demande en combien de temps ils pourraient composer un album ensemble, Fetty répond avec nonchalance : « en une soirée ? ». Pas de confirmation d’un vrai projet, mais Clique espère toujours.
« Je reste loin des projecteurs. Je n’aime pas être dans les situations mondaines. »
S’il vient du New Jersey, Fetty Wap avoue écouter principalement Gucci Mane, et du rap du sud des États-Unis. Quand Mouloud l’interroge sur les conditions difficiles dans lesquelles il a grandi, il est très clair : « C’était pas pour moi. Je devrais trouver le bon moyen pour y arriver ». Pari visiblement réussi vu le succès du chanteur.
« Depuis que j’ai commencé je suis resté avec les mêmes gens. »
Fetty Wap poursuit en expliquant l’importance qu’a la loyauté de ses proches pour lui. « On est soudés » dit-il, en affirmant ne découvrir que très peu de nouvelles personnes.
Une nouvelle version de Bonnie and Clyde
À la question de qui est la « Trap Queen » de la chanson, il dévie le sujet. « Je n’en avais jamais parlé » dit-il. Écrire une chanson sur cette histoire d’amour qu idate de 2013, « ça suffisait ».
Mouloud aborde sa timidité, qui contraste avec sa présence. La réponse est direct : « Ça c’est Fetty Wap. Le chef du Zoo Gang ».
« Quand je vais sur scène je suis une autre personne. »
Ce dédoublement, Fetty Wap l’assume, c’est ce qui lui plaît dans son métier. D’ailleurs, il explique que tout son entourage revêt également son costume.
« Fetty Wap n’est pas qu’une personne. C’est juste une image. (…) Fetty Wap c’est une équipe. »
Sans transition, Mouloud l’interroge sur son passe-temps : la bourse. « Tout a commencé avec mon comptable ». Le rappeur raconte pouvoir passer deux heures par jour à vendre et acheter des actions sur son téléphone.
Fetty Wap ne semble pas avoir peur de la faillite et de l’échec.
« J’ai déjà vécu mon rêve, c’est déjà fait. »
Le succès lui a permis des largesses, comme celle de posséder 17 voitures. Mouloud évoque son accident de moto, sujet qui les mène à réfléchir plus en profondeur à la mentalité que Fetty Wap dit avoir hérité de sa ville, Paterson : « C’est quand on tombe qu’on voit si on est vraiment bon ».
« Mon fils a tout ce qu’il veut (…) Tout ira bien pour lui, il faut juste avoir des bonnes notes. »
Fetty Wap, qui n’a pas de diplôme, affirme qu’il expliquera à ses enfants – un petit garçon et une fille encore en bas-âge – cette part de sa vie dès qu’ils lui demanderont. Sa philosophie : « sois plus intelligent que ton père, tu seras peut-être plus riche que ton père ».
« Ma chanson était connue mais les gens ne savaient pas qui j’étais. »
Le rappeur a passé deux ans à envoyer sa chansons partout. Aujourd’hui, Jay-Z, Beyonce, Taylor Swift ou encore Kanye West dansent sur « Trap Queen ». « Maintenant on connaît Fetty Wap dans le monde entier » conclut-il.
« Ma mère n’a jamais eu de maison on a toujours vécu en appartement. »
Suite au succès, Fetty Wap a pu acheter une maison et une nouvelle voiture pour sa mère, c’est la chose dont il se dit le plus fier. « Quand la vie te sourit, il faut faire sourire les autres » affirme-t-il.
« Je n’ai pas vraiment d’émotions. Quand les choses arrivent, elles arrivent. Tout arrive pour une raison. »
Après ce constat un peu fataliste, Fetty Wap poursuit sur un autre ton, en évoquant l’amour qu’il a appris de la culture haïtienne.
Mouloud lui fait passer un message, de la part d’un enfant qui vit avec un prothèse dans l’oeil, comme le rappeur. De quoi conclure par un vrai message d’espoir :
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