Les signaux sonores émis par les animaux sont utilisés pour l’étude, le suivi et la gestion de la biodiversité. Ils interviennent dans la survie des espèces, et dans un contexte de changements environnementaux majeurs, ils témoignent de l’état de la biodiversité à un moment et dans un lieu donné. Mais les sons de la nature, et les ambiances qu’ils créent, sont aussi de pures merveilles pour nos oreilles.
Le règne animal chante, mais seuls les oiseaux, mammifères, batraciens et autres insectes Orthoptères (grillons, courtilières, sauterelles, criquets) et Hémiptères (cigales) ont une communication acoustique développée.
Comme toute donnée comportementale, les émissions sonores animales sont des données évanescentes et fragiles, obtenues seulement à partir d’organismes vivants, contrairement aux données moléculaires par exemple, et conservées sur des supports rapidement obsolètes. Elles possèdent cependant une vocation scientifique forte, avec des applications liées à l’identification des espèces (taxonomie), le test d’hypothèses sur les modalités de communication (phylogénie, évolution, biomécanique), le suivi d‘espèces menacées, ou l’évaluation de la biodiversité par l’enregistrement automatique des ambiances sonores. Autant de raison pour conserver et mutualiser les enregistrements acoustiques.
Mais les émissions sonores animales, replacées dans leur contexte naturel, constituent en outre une source inépuisable de plaisir auditif et méditatif, que l’audio-naturaliste éclairé sait capturer.
Par Laure Desutter
Chargée de conservation des collections d’insectes Orthoptères et de la Sonothèque, professeure
Muséum national d’Histoire naturelle
Et Fernand Deroussen, Audio-naturaliste professionnel
Site et label naturophonia
Le règne animal chante, mais seuls les oiseaux, mammifères, batraciens et autres insectes Orthoptères (grillons, courtilières, sauterelles, criquets) et Hémiptères (cigales) ont une communication acoustique développée.
Comme toute donnée comportementale, les émissions sonores animales sont des données évanescentes et fragiles, obtenues seulement à partir d’organismes vivants, contrairement aux données moléculaires par exemple, et conservées sur des supports rapidement obsolètes. Elles possèdent cependant une vocation scientifique forte, avec des applications liées à l’identification des espèces (taxonomie), le test d’hypothèses sur les modalités de communication (phylogénie, évolution, biomécanique), le suivi d‘espèces menacées, ou l’évaluation de la biodiversité par l’enregistrement automatique des ambiances sonores. Autant de raison pour conserver et mutualiser les enregistrements acoustiques.
Mais les émissions sonores animales, replacées dans leur contexte naturel, constituent en outre une source inépuisable de plaisir auditif et méditatif, que l’audio-naturaliste éclairé sait capturer.
Par Laure Desutter
Chargée de conservation des collections d’insectes Orthoptères et de la Sonothèque, professeure
Muséum national d’Histoire naturelle
Et Fernand Deroussen, Audio-naturaliste professionnel
Site et label naturophonia
Category
📚
Éducation