ONPC : L'intégralité de la séquence entre Jeremy Ferrari et Manuel Valls !

  • il y a 8 ans
Alors que l’annonce d’un vif échange dans "On n’est pas couché" entre Manuel Valls et Jérémy Ferrari a été annoncé depuis jeudi dans les médias, il a été diffusé samedi soir. Et il faut dire que l’humoriste n’a pas hésité a sévèrement attaqué le Premier ministre sur la politique du gouvernement. Non Stop People vous en dit plus.

Cette semaine, depuis que sa présence a été annoncé dans les médias dans "On n’est pas couché" samedi soir, Manuel Valls s’est fait attaquer de toutes parts. Ainsi, le député "Les Républicains", Jean-Charles Taugourdeau, a vivement critiqué le Premier ministre. "Pensez-vous vous rapprocher de la France qui se lève tôt en allant sur le plateau de 'On n'est pas couché', Monsieur le Premier ministre ? (...) Cette émission, qui ne sert pas la grandeur de l'engagement politique, est peut-être intéressante pour le socialiste Manuel Valls, mais ce n'est surtout pas la place du Premier ministre de la France, a-t-il lancé lors des "Questions au gouvernement". Puis, c’est Vincent Lindon, vendredi, qui a exprimé sur "RTL" son incompréhension. "Mais qu'est-ce qu'il fout là-bas ? Mais un homme politique, ça ne va pas là".

"NOUS, ON SE FAIT TIRER DESSUS QUAND ON VA VOIR DES CONCERTS"

Et comme annoncé par "Télé 7 Jours", au cours de son entretien dans "ONPC", Manuel Valls a eu un vif échange avec Jérémy Ferrari qui n’a pas hésité à critiquer la politique du gouvernement. "Je vais prendre la parole et je vais vous demander de ne pas me couper car moi je me suis retenu tout à l’heure de ne pas vous couper pendant 2h30...", a-t-il clamé avant de poursuivre : "Je ne suis pas politologue, historien... Vous avez parlé de la mort de ces jeunes qui préfèrent mourir que vivre. Déjà renseignez-vous sur ce qu’on propose à ces djihadistes car pour eux, ils ne meurent pas. Pour eux, ils vivent une autre vie après la mort qui est meilleure que celle que leur offre la France (...) Ensuite vous avez dit qu’on était en guerre. Non, non, non, vous, votre gouvernement est en guerre, nous on n’est pas en guerre. Nous, on se fait tirer dessus quand on va voir des concerts". Enfin, il a conclu par une référence à la marche du 11 janvier 2015. "Répondez simplement à ça. Comment vous expliquez qu'Ali Bongo (Président du Gabon, NDLR) se retrouve en tête d'une marche pour la liberté d'expression ?" Ce que je veux dire simplement, c’est qu’on peut rentrer après dans les détails, car c’est là que vous allez nous perdre, parce que c’est ce que vous faites. On vous pose une question et vous nous perdez". Face à ces attaques, Manuel Valls a finalement répondu : "L'honneur de la France, c'est que vous puissiez m'interpeller, que vous puissiez débattre (...) On se bat pour garder cette liberté de ton".

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