• il y a 8 ans
Deux mini-dépressions de bonheur, plus l’attente de la troisième, suffisent à un cinéaste pour croire en une certaine beauté de la vie, ce qui entraine un plaisir de la filmer. La reconstitution des ces instants magiques relie le cinéaste à ceux qui cherchent à s’approcher de l’acceptation lumineuse d’être mortel. Tout est filmé sans hiérarchie, sans préférence : humains, arbres, dieux, maisons, jouets, légendes…à condition que l’amour veille. L’innocence c’est le problème. Le cinéaste a perdu une partie de cette matière de base. La repérer chez certains et ne pas la leur faire perdre devant la caméra, c’est si fragile. Ma reconnaissance va à ceux que vous regardez au cours du film.