• il y a 8 ans
Pas facile d'être élève dans un collège militaire en 1948 alors que la guerre d'Indochine bat son plein. Pas facile quand on a quinze ans, comme François, d'imaginer et d'accepter que ceux qui reposent dans ces cercueils recouverts du drapeau tricolore sont des camarades d'hier. Pourtant, François n'est pas malheureux à Aix, Orphelin, élevé par des paysans misérables et illettrés, il a eu la chance d'être admis comme enfant de troupe.