Hadras, cérémonies maraboutiques du sud tunisien
Cérémonies maraboutiques propres à certaines confréries religieuses comme les Aïssaouia ou les Kadiria d'origine soufi, du Maroc et du Sud Tunisien au cours desquelles les participants entrent en transe à laide de danses, de musiques rythmées et de prières afin de communiquer avec Dieu au travers de leurs Saint Patrons. Les Hadras présentées dans ce film sont en majorité celles des Aïssaouia des oasis de la région de Kebili dans le Sud Tunisien. Leur fondateur et saint patron est Sidi ben Aïssa né à Meknès en 1477.
Dans les Hadras de Kebili les participants en dansant s'identifient à un animal: l'Autruche, le lion, le chameau, le chacal, l'hirondelle.. en tout il y a quinze danses différentes. Les instruments de musique utilisés sont la "la zokra" un genre de clarinette, la darbouka (instrument à percussion ) et le bendir (petit tambour ).
Au cours de cette transe, les danseurs rendus insensibles utilisent l'épée, de longues aiguilles des clous et des épines pour se mortifier. Parfois ils mangent des scorpions vivants. Autrefois ils mangeaient du verre ou des braises et jouaient d'une façon spectaculaire avec des serpents venimeux comme au Maroc.
Pendant la période du président Bourguiba, les Hadras étaient interdites ce qui fit entrer ces confréries dans la catégorie de sociétés secrètes. De nos jours elles sont tolérées mais les membres de ces confréries en principe n'autorisent pas les étrangers à y assister.
Dans les Hadras de Kebili les participants en dansant s'identifient à un animal: l'Autruche, le lion, le chameau, le chacal, l'hirondelle.. en tout il y a quinze danses différentes. Les instruments de musique utilisés sont la "la zokra" un genre de clarinette, la darbouka (instrument à percussion ) et le bendir (petit tambour ).
Au cours de cette transe, les danseurs rendus insensibles utilisent l'épée, de longues aiguilles des clous et des épines pour se mortifier. Parfois ils mangent des scorpions vivants. Autrefois ils mangeaient du verre ou des braises et jouaient d'une façon spectaculaire avec des serpents venimeux comme au Maroc.
Pendant la période du président Bourguiba, les Hadras étaient interdites ce qui fit entrer ces confréries dans la catégorie de sociétés secrètes. De nos jours elles sont tolérées mais les membres de ces confréries en principe n'autorisent pas les étrangers à y assister.
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