Université d'hiver du barreau de Paris 2015, organisée à Sciences Po.
Intervenants :
Laurent Martinet, vice-bâtonnier de Paris
Laurence Parisot, vice-présidente du Directoire du Groupe IFOP,
présidente d’Honneur du MEDEF
Michel Rocard, écrivain, ancien Premier ministre
Animateur : Laure Adler, journaliste, femme de lettres, éditrice et
productrice française
Description de la table ronde :
Ceux qui le construisent méthodiquement pour y emprisonner leur adversaire et déjouer la ligne droite détestent le plus court chemin et préfèrent embouteiller la justice. Ce sont les procès sans fin auxquels il manque ce fil d’Ariane que l’on appelle la vérité. Les minotaures de tout genre y savourent par avance la chair de leur victime qui aura tant de mal, et mettra tant de temps, à faire valoir son droit. Erreur grossière cependant car tôt ou tard, la passion triomphe. Or, la vérité de la vérité, c’est qu’elle est une passion. Pour la retrouver, pour la faire valoir, pour l’imposer, se lèveront, des décennies durant s’il le faut, des armées d’avocats, de juristes, d’historiens, de chercheurs, de
psychanalystes. « On peut tromper quelqu’un tout le temps », disait Lincoln, « ou tout le monde un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ». Paroles d’espoir et de progrès.
Le souffle du vent et de l’esprit n’épargne pas pour toujours les murs de sable du labyrinthe des secrets !
Intervenants :
Laurent Martinet, vice-bâtonnier de Paris
Laurence Parisot, vice-présidente du Directoire du Groupe IFOP,
présidente d’Honneur du MEDEF
Michel Rocard, écrivain, ancien Premier ministre
Animateur : Laure Adler, journaliste, femme de lettres, éditrice et
productrice française
Description de la table ronde :
Ceux qui le construisent méthodiquement pour y emprisonner leur adversaire et déjouer la ligne droite détestent le plus court chemin et préfèrent embouteiller la justice. Ce sont les procès sans fin auxquels il manque ce fil d’Ariane que l’on appelle la vérité. Les minotaures de tout genre y savourent par avance la chair de leur victime qui aura tant de mal, et mettra tant de temps, à faire valoir son droit. Erreur grossière cependant car tôt ou tard, la passion triomphe. Or, la vérité de la vérité, c’est qu’elle est une passion. Pour la retrouver, pour la faire valoir, pour l’imposer, se lèveront, des décennies durant s’il le faut, des armées d’avocats, de juristes, d’historiens, de chercheurs, de
psychanalystes. « On peut tromper quelqu’un tout le temps », disait Lincoln, « ou tout le monde un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ». Paroles d’espoir et de progrès.
Le souffle du vent et de l’esprit n’épargne pas pour toujours les murs de sable du labyrinthe des secrets !
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