Le propriétaire du bar restaurant de Diges dans l'Yonne, le pays des châtaignes, a entamé voilà neuf jours une grève de la faim sous une tente erigée place des Cordeliers à Auxerre. Daniel Seydan explique qu'il ira jusqu'à la fin s'il ne récupère pas les 100 000 euros qu'on lui doit suite à des malfaçons dans des travaux exécutés en 2009 dans son établissement. De procédures en jugements, l'entrepreneur ayant été mis en liquidation par le tribunal de commerce dans des conditions surprenantes, il n'a plus de recours pour faire valoir ce qu'il estime être son bon droit.
Il a déjà recueilli 550 signatures de soutien et l'après-midi surtout, de nombreux passants s'arrêtent pour comprendre son problème.
Une affaire complexe avec des aspects obscurs qui met en cause le fonctionnement de notre société avec ses moeurs, ses méandres et travers.
AUXERRE TV a décidé de permettre à cet homme blessé et atteint dans sa dignité de s'exprimer devant la caméra. Comment en 2015, une telle situation est-elle possible, sans que personne n'intervienne pour parler à ce malheureux, l'apaiser, lui donner le cas échéant des éclairages qu'il ne percevrait pas ...? Il fut un temps où des conciliateurs intervenaient sur ce type de cas.
La dernière fois qu'une personne a entamé une grève de la faim à Auxerre, ce fut aux Brichères. Une infirmière était en conflit avec la direction du centre hospitalier. Ça s'est mal terminé, par la mort de la jeune femme.
Puisse une telle expérience de souffrance humaine ne plus se reproduire.
Il a déjà recueilli 550 signatures de soutien et l'après-midi surtout, de nombreux passants s'arrêtent pour comprendre son problème.
Une affaire complexe avec des aspects obscurs qui met en cause le fonctionnement de notre société avec ses moeurs, ses méandres et travers.
AUXERRE TV a décidé de permettre à cet homme blessé et atteint dans sa dignité de s'exprimer devant la caméra. Comment en 2015, une telle situation est-elle possible, sans que personne n'intervienne pour parler à ce malheureux, l'apaiser, lui donner le cas échéant des éclairages qu'il ne percevrait pas ...? Il fut un temps où des conciliateurs intervenaient sur ce type de cas.
La dernière fois qu'une personne a entamé une grève de la faim à Auxerre, ce fut aux Brichères. Une infirmière était en conflit avec la direction du centre hospitalier. Ça s'est mal terminé, par la mort de la jeune femme.
Puisse une telle expérience de souffrance humaine ne plus se reproduire.
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