« Nature morte aux gaufrettes », musée du Louvre

  • il y a 17 ans
Avec des économies de regard, on fait le tour de cette « Nature morte aux gaufrettes » en très peu de temps. Pourtant, il est tard, le voyageur attardé qui rentrera chez lui, trouvera – à défaut d’une présence amie ou aimante déjà endormie – comme des être venant sa rencontre : le vin déjà versé, un supplément en réserve dans le flacon et l’assiette de gaufrettes.
La sobriété de la composition, l’austérité qui maintient le spectateur à distance, le faible nombre de couleurs, l’élégance et le raffinement des objets témoignent, en silence, de l’affection, de l’attente de toute la maison, dites simplement par cette table d’offrande vespérale…
D'après Hubert COMTE.