Son livre sur l’agriculture devait paraître le 9 janvier. Mais le 7 janvier, Fabrice Nicolino se trouve dans les locaux de «Charlie Hebdo» lorsque les frères Kouachi ouvrent le feu. «Je n’en ai vu qu’un des deux, je me suis jeté par terre, ce qui explique que je suis vivant», raconte le journaliste qui est malgré tout blessé lors de l'attaque. Il restera ensuite hospitalisé pendant des mois et est encore aujourd'hui sous morphine. «Les autres malheureux, mes amis se sont le plus souvent soulevés sous l’effet de surprise et ont pris des balles.» Fait rare, il ne s'agit pas de sa première attaque en tant que victime. Fabrice Nicolino avait été blessé dans l'attaque à la bombe du cinéma Rivoli Beaubourg en 1985.
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