• 17 years ago
Les cireurs de chaussures.

Ils connaissent leur métier sur le bout des doigts et de la brosse.

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Le métier de cireur de chaussures. Un métier modeste par le capital qu’il nécessite et les gains qu’il génère. En revanche, c’est une profession régie par des normes et, contre toute attente, s’exerce avec autorisation. Le cirage de chaussures est surtout un métier avec des hommes qui le pratiquent, vivent avec et font vivre leurs familles.

Des équipements évalués, par une estimation rapide de l’un d’eux, à 20 dinars. Les cireurs de chaussures, avec leurs chaises basses en bois, couvertes de morceaux de tissu, sont installés dans les grandes artères de Tunis. Exposés de front à la pollution, au “réchauffement climatique” et aux intempéries, ils semblent s’être acclimatés avec le beau, le chaud et le mauvais temps pour faire partie intégrante du paysage urbain.

La profession, comme toute autre, est régentée. N’est pas cireur de chaussures qui veut. L’autorisation validée et livrée par la municipalité, au prix annuel de 60 dinars, dure toute la vie et peut se transmettre de père en fils. Précieuse et rentable, elle représente le gagne-pain d’une communauté de cireurs qu’on rencontre un peu partout au gré des pas dans la ville mais également sur la place Barcelone, ainsi que sur les deux avenues de Carthage et de Paris…

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Hella LAHBIB

La Presse de Tunisie du 10 octobre 2007

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