Sir Christopher Lee exprimant la détresse d'Aba, jeune Syrienne de 17 ans.
En 2014, lors de la remise d'un prix à Berlin, Sir christopher Lee profita de ce qui sera l'une de ses toutes dernières apparitions publiques pour lire la lettre de détresse d'Aba, jeune Syrienne de 17 ans en appelant à l'aide internationale pour sauver son pays.
Cette lettre, la voici :
"Je m’appelle Aba. J’ai 17 ans. Je suis née à Deraa. Je suis Syrienne, et seulement Syrienne. Pas un jour où je ne me confronte à une amère réalité et où mes illusions de jeune Syrienne ne s’évaporent. Pas un jour où mon cœur ne saigne et où mes rêves ne sont brisés. Il fut un temps où j’étais heureuse. J’espérais pouvoir faire des études supérieures en section pharmacie. Cette grande ambition m’a été arrachée. Je la nourrissais dans mon esprit et dans mon cœur mais on l’a réduite en poussière. Je ne ressens plus que tristesse. Toutes ces notions de beauté et de tendresse s’en sont allées. Plus aucun moyen de sourire. Tout ce que vous lisez à présent sur les visages syriens, c’est l’affliction la plus totale. Je persiste à vouloir
retourner en Syrie, y retrouver ma vie d’avant.
À toute personne apte à modifier l’avenir de mon pays et réparer nos espoirs brisés, je vous le demande :
ressentez-vous notre souffrance ?
La Syrie lance un S.O.S. Ne l’entendez-vous pas ? N’avez-vous plus aucun sentiment ? Ne nous voyez-vous pas sur vos écrans télévisés ? N’avez-vous aucun désir de nous aider ?
Nous n’aspirons qu’à voir nos rêves devenir réalité. Je veux que le mien devienne réalité. Je veux bâtir la Syrie de l’avenir. Je veux que mon pays retrouve la paix et que tous les Syriens soient réunifiés. Je souhaite que mon rêve se réalise."
Cette lettre, la voici :
"Je m’appelle Aba. J’ai 17 ans. Je suis née à Deraa. Je suis Syrienne, et seulement Syrienne. Pas un jour où je ne me confronte à une amère réalité et où mes illusions de jeune Syrienne ne s’évaporent. Pas un jour où mon cœur ne saigne et où mes rêves ne sont brisés. Il fut un temps où j’étais heureuse. J’espérais pouvoir faire des études supérieures en section pharmacie. Cette grande ambition m’a été arrachée. Je la nourrissais dans mon esprit et dans mon cœur mais on l’a réduite en poussière. Je ne ressens plus que tristesse. Toutes ces notions de beauté et de tendresse s’en sont allées. Plus aucun moyen de sourire. Tout ce que vous lisez à présent sur les visages syriens, c’est l’affliction la plus totale. Je persiste à vouloir
retourner en Syrie, y retrouver ma vie d’avant.
À toute personne apte à modifier l’avenir de mon pays et réparer nos espoirs brisés, je vous le demande :
ressentez-vous notre souffrance ?
La Syrie lance un S.O.S. Ne l’entendez-vous pas ? N’avez-vous plus aucun sentiment ? Ne nous voyez-vous pas sur vos écrans télévisés ? N’avez-vous aucun désir de nous aider ?
Nous n’aspirons qu’à voir nos rêves devenir réalité. Je veux que le mien devienne réalité. Je veux bâtir la Syrie de l’avenir. Je veux que mon pays retrouve la paix et que tous les Syriens soient réunifiés. Je souhaite que mon rêve se réalise."
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