Le Winnipeg est le nom du bateau affrété en 1939 par Pablo Neruda pour emmener 2 500 réfugiés espagnols, républicains ou communistes, fuyant l'Espagne franquiste après la victoire du camp nationaliste, vers le Chili.
Lorsque éclate la guerre civile, Pablo Neruda, qui avait été précédemment consul du Chili en Espagne, se préoccupe du sort des réfugiés espagnols en France, retenus dans des camps dans des conditions déplorables. En accord avec le président chilien de l'époque Pedro Aguirre Cerda, intéressé par l'idée de faire venir de nouveaux immigrants, il décide d'affréter un bateau : le Winnipeg.
Celui-ci, un ancien cargo français de 9 tonnes habituellement utilisé pour transporter une vingtaine de passagers entre le port de Marseille et l'Afrique du Nord, fut aménagé pour recevoir plus de 2 500 réfugiés espagnols. Il leva l'ancre le 4 août 1939 du port de Trompeloup près de Bordeaux, et accosta à Valparaíso le 3 septembre 1939.
Pablo Neruda sélectionna à l'embarquement les communistes staliniens et empêcha les troskistes et les anarchistes d'embarquer ; d'après l'historien allemand David Schidlowsky, « 86 % des demandes des réfugiés anarchistes furent refusées » et « les anarchistes qui arrivent finalement au Chili représentent 0,9 % de l'ensemble».
Lorsque éclate la guerre civile, Pablo Neruda, qui avait été précédemment consul du Chili en Espagne, se préoccupe du sort des réfugiés espagnols en France, retenus dans des camps dans des conditions déplorables. En accord avec le président chilien de l'époque Pedro Aguirre Cerda, intéressé par l'idée de faire venir de nouveaux immigrants, il décide d'affréter un bateau : le Winnipeg.
Celui-ci, un ancien cargo français de 9 tonnes habituellement utilisé pour transporter une vingtaine de passagers entre le port de Marseille et l'Afrique du Nord, fut aménagé pour recevoir plus de 2 500 réfugiés espagnols. Il leva l'ancre le 4 août 1939 du port de Trompeloup près de Bordeaux, et accosta à Valparaíso le 3 septembre 1939.
Pablo Neruda sélectionna à l'embarquement les communistes staliniens et empêcha les troskistes et les anarchistes d'embarquer ; d'après l'historien allemand David Schidlowsky, « 86 % des demandes des réfugiés anarchistes furent refusées » et « les anarchistes qui arrivent finalement au Chili représentent 0,9 % de l'ensemble».
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