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L'ASSAUT DE L'AIRBUS en 1994

Il est 11h15, ce 24 décembre 1994 sur l'aéroport Houari Boumedienne à Alger. Quatre hommes en tenue du personnel d'Air Algérie pénètrent dans l'Airbus d'Air France à destination de Paris. Ils se précipitent vers le cockpit et sortent leurs armes. Les trois hommes d'équipage du commandant Bernard Delhemme sont tous sous la menace des fusils d'assaut AK-47 et PM Uzi. Les passagers ne se doutent encore de rien. Pourtant ils sont déjà des otages d'un groupe de terroristes du GIA.Soudain, le dernier autocar de voyageurs rebrousse chemin. Et pour cause: quatre ombres, vêtues de l'uniforme du personnel d'Air Algérie, ont investi l'appareil. Ils vérifient les passeports? Simple contrôle d'identité, songe-t-on dans les travées du biréacteur.

Illusion vite dissipée. Le commando islamiste s'est rendu maître de l'avion, immobilisé à 300 mètres de la salle d'embarquement. Si l'incertitude persiste longtemps quant au nombre exact de terroristes ou à leur allégeance, leur savoir-faire ne fait aucun doute. Le stratagème employé pour accéder à l'Airbus, en dépit du pesant dispositif de sécurité en vigueur à l'aéroport, suggère des complicités dans la place. Les pirates disposent, au dire d'otages libérés, d'un puissant arsenal: fusils d'assaut kalachnikovs, pistolets automatiques, bâtons de dynamite et grenades. De plus, ils s'abstiennent de dévoiler leurs noms, usant, pour communiquer entre eux, de numéros. Ce qui n'empêche pas une «source sûre» française de révéler l'identité du chef des assaillants: Abdul Abdallah Yahia, membre du Groupe islamique armé (GIA).

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