La montée vers le ciel de Lama

  • il y a 17 ans
Monter vers un village corse, c'est comme monter au Paradis : il faut le mériter. On touche au ciel mais les moteurs souffrent. Ainsi lorsque je me suis rendu à Lama, juste avant la plage de l'Ostricconi, un village perché connu pour son festival de cinéma (du 28 juillet au 3 août). Mon fidèle Kymco s'est sorti les trimpes pour aller chercher les maisons pelotonnées autour de la mairie et de l'église. J'y ai bu mon premier café corse dans un petit bar tout en longueur avec une table hexagonale couverte d'un tapis verte pour les joueurs de carte. La patronne m'a offert un croissant. J'ai recherché le nom d'un ancien collègue journaliste qui passait ces vacances à Lama et me parlait de la Balagne. Je me souviens simplement de son prénom : Maurice. J'aurais pu dire comme dans Daudet : "Je suis un ami de Maurice".