L’expansion récente du Wing Chun Kungfu en occident s’explique par son efficacité. Le Wing Chun doit également son développement à la notoriété de Bruce Lee qui bénéficia de l’enseignement de Ip Man (Yip Man), dernier grand maître incontesté de ce style créé au début du 18ème siècle et remontant au célèbre temple Shaolin du sud de la Chine.
« Wing Chun » peut se traduire par « printemps chantant » ou « joli temps de printemps » ou encore « printemps radieux », un nom qui symbolise le renouveau tant dans l’histoire des arts martiaux chinois que dans la longue période difficile que traversa politiquement la Chine à la fin du 17e siècle. Il existe de très nombreuses versions sur les origines du Wing Chun, et il faut encore rester prudent sur l’histoire définitive de ce style. Son origine est étroitement liée à Shaolin (comme beaucoup de styles en Chine), et plus particulièrement à l’un de ses temples annexes installés dans le sud de la Chine et sièges de la résistance à l’occupation mandchoue à la charnière des 17e et 18e siècles. Les fondateurs de ce style sont alors les plus grands experts de combat et maîtres de l’époque (et non une femme ou une nonne bouddhique dont le récit n’est qu’une fable destinée à protéger les créateurs de cet art révolutionnaire et ses premiers pratiquants). « Le joli temps de printemps » doit donc un jour succéder à l’hiver, et sortir la Chine de cette longue période léthargique qu’elle traverse en chassant l’occupant mandchou et en rétablissant au pouvoir un empereur chinois. L’histoire du Wing Chun est alors étroitement liée aux Triades et Jonques Rouges, foyers de résistances politiques, et le style restera totalement secret jusqu’à l’arrivée de Ip Man qui le révèlera au grand public au début du 20e siècle lorsque les chinois seront revenus au pouvoir.
Le Wing Chun incarne l’efficacité à travers une grande économie de mouvements et d’énergie. Les techniques, courtes et rapides, sont effectuées de manière relâchée à partir d’une position très stable permettant des réactions explosives dans toutes les directions, en déviant la force adverse. La défense et la contre-attaque sont simultanées. Le Wing Chun est donc un style parfait pour le combat à courte distance, avec des esquives et des déplacements souples permettant des contre-attaques fulgurantes. Historiquement, le Wing Chun a été spécialement conçu pour le combat plutôt que pour ses valeurs artistiques ou sportives. Il existe 6 formes (Tao-lu) dans le Wing Chun Kung Fu :
– 3 formes à main nue : Shil Lim Tao (Siu Nim Tao « la petite idée »), Chum Kil (Chum Kiu « faire le pont »), Bil Jee (Biu Tze « pique des doigts ») ;
– 1 forme au mannequin de bois (Mook Jong – 108 techniques) ;
– 2 formes avec des armes : couteaux papillon (« Chan-ma-dao ») et bâton long (« Dragon Pole »).
Ces 6 Tao sont enseignés tout au long de l’enseignement du Wing Chun Kung Fu dans les cours, à l’Atelier de Kung Fu et à l’occasion de certains stages de l’Académie des Arts Martiaux Chinois (AAMTC Paris).
« Wing Chun » peut se traduire par « printemps chantant » ou « joli temps de printemps » ou encore « printemps radieux », un nom qui symbolise le renouveau tant dans l’histoire des arts martiaux chinois que dans la longue période difficile que traversa politiquement la Chine à la fin du 17e siècle. Il existe de très nombreuses versions sur les origines du Wing Chun, et il faut encore rester prudent sur l’histoire définitive de ce style. Son origine est étroitement liée à Shaolin (comme beaucoup de styles en Chine), et plus particulièrement à l’un de ses temples annexes installés dans le sud de la Chine et sièges de la résistance à l’occupation mandchoue à la charnière des 17e et 18e siècles. Les fondateurs de ce style sont alors les plus grands experts de combat et maîtres de l’époque (et non une femme ou une nonne bouddhique dont le récit n’est qu’une fable destinée à protéger les créateurs de cet art révolutionnaire et ses premiers pratiquants). « Le joli temps de printemps » doit donc un jour succéder à l’hiver, et sortir la Chine de cette longue période léthargique qu’elle traverse en chassant l’occupant mandchou et en rétablissant au pouvoir un empereur chinois. L’histoire du Wing Chun est alors étroitement liée aux Triades et Jonques Rouges, foyers de résistances politiques, et le style restera totalement secret jusqu’à l’arrivée de Ip Man qui le révèlera au grand public au début du 20e siècle lorsque les chinois seront revenus au pouvoir.
Le Wing Chun incarne l’efficacité à travers une grande économie de mouvements et d’énergie. Les techniques, courtes et rapides, sont effectuées de manière relâchée à partir d’une position très stable permettant des réactions explosives dans toutes les directions, en déviant la force adverse. La défense et la contre-attaque sont simultanées. Le Wing Chun est donc un style parfait pour le combat à courte distance, avec des esquives et des déplacements souples permettant des contre-attaques fulgurantes. Historiquement, le Wing Chun a été spécialement conçu pour le combat plutôt que pour ses valeurs artistiques ou sportives. Il existe 6 formes (Tao-lu) dans le Wing Chun Kung Fu :
– 3 formes à main nue : Shil Lim Tao (Siu Nim Tao « la petite idée »), Chum Kil (Chum Kiu « faire le pont »), Bil Jee (Biu Tze « pique des doigts ») ;
– 1 forme au mannequin de bois (Mook Jong – 108 techniques) ;
– 2 formes avec des armes : couteaux papillon (« Chan-ma-dao ») et bâton long (« Dragon Pole »).
Ces 6 Tao sont enseignés tout au long de l’enseignement du Wing Chun Kung Fu dans les cours, à l’Atelier de Kung Fu et à l’occasion de certains stages de l’Académie des Arts Martiaux Chinois (AAMTC Paris).
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