WEED, reportage sur le cannabis médicinal par le Dr Sanjay Gupta (CNN) (2013) (STFR)

  • il y a 9 ans
Pour tout savoir sur le Cannabis Médical :
http://www.cannamed.fr/

Le Docteur Sanjay Gupta, correspondant médical en chef de la CNN, a publié en août 2013 un article sur le site internet de la grande chaîne d’information américaine, pour expliquer les raisons de son changement d’avis au sujet du cannabis médicinal, et s’excuser de ne pas avoir ouvert les yeux plus rapidement.

Après avoir été longtemps opposé à la marijuana médicale, le Dr Gupta a finalement réalisé de longues recherches sur le sujet, explorant la littérature scientifique et médicale depuis 1840 jusqu’à nos jours, et voyageant à travers le monde pour discuter avec des experts médicaux, des cultivateurs et des patients. Il fut totalement stupéfait par ce qu’il a découvert!

Le célèbre correspondant médical de la CNN déclare : « Nous avons été terriblement et systématiquement induit en erreur aux USA depuis près de 70 ans, et je m’excuse pour mon rôle dans cela ».

Il s’insurge notamment sur le classement du cannabis par l’administration américaine en catégorie 1, c’est-à-dire « sans aucune valeur médicale ». Ce classement fut en effet établi sous la demande du prohibitionniste Dr Roger O. Egeberg en 1970, sous le motif du « manque de connaissance de la plante et de ses effets », malgré les nombreuses publications scientifiques sur le sujet.

Il déclare au sujet de ce classement par le gouvernement « Ils n’ont aucune science pour appuyer leurs propos, et je sais qu’au sujet de la marijuana toutes ces choses sont fausses. Il n’y a pas de gros risque d’abus, et le cannabis possède des applications médicales légitimes. En fait, parfois la marijuana est la seule chose qui fonctionne. Prenez le cas de Charlotte Figi, que j’ai rencontré au Colorado. Elle a commencé à avoir des crises de convulsions peu après la naissance. A l’âge de 3 ans, elle faisait 300 crises par semaine, malgré les puissants médicaments. La marijuana thérapeutique a calmé son cerveau, limitant les crises à 2 ou 3 par mois. J’ai rencontré directement de nombreux patients tels que Charlotte, j’ai passé du temps avec eux, et j’ai réalisé qu’il serait irresponsable de ne pas apporter les meilleurs soins possibles à la communauté médicale, et que ces soins peuvent inclure le cannabis. »

Le Docteur Gupta remarque aussi la difficulté de financer des études pour rechercher les effets bénéfiques du cannabis, et calcule ainsi que seulement 6% des études scientifiques sur cette plante s’intéressent à la recherche de ses propriétés médicales, les autres cherchant au contraire à montrer d’éventuels dommages ou effets indésirables.

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