CHOC VIDEO - L'ambassadeur américain attaqué au couteau à Séoul, Corée du Sud

  • il y a 9 ans
A Séoul, l’ambassadeur américain attaqué au couteau par un nationaliste
L’ambassadeur des Etats-Unis en Corée du Sud, Mark Lippert, a été violemment attaqué au couteau, alors qu’il participait à une conférence à Séoul, par un militant nationaliste connu pour des actions anti-japonaises et anti-américaines.
Blessé au visage et au poignet, le diplomate de 42 ans, nommé l’an dernier à Séoul après plusieurs années passées auprès de Barack Obama, a été évacué, conscient, vers un hôpital où il devait être brièvement opéré. La Maison Blanche a dénoncé l’attaque et indiqué que le président américain avait pu converser au téléphone avec Mark Lippert. Selon les médias sud-coréens, l’agresseur, qui a été immédiatement appréhendé, serait un militant du groupuscule ‘Woori Madang’ qui plaide officiellement pour une réunification pacifiste des deux Corées et s’oppose aux exercices militaires conjoints menés actuellement par les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Lors de son interpellation musclée, l’homme a d’ailleurs crié son opposition à une guerre entre les deux Corées et encore dénoncé les exercices militaires annuels Key Resolve et Foal Eagle, enclenchés dans la région lundi dernier. Selon le groupuscule, ces exercices retarderaient le processus de réunification. Dans le passé, le militant, qui se nommerait Kim Ki-jong, avait mené plusieurs opérations antijaponaises. En juillet 2010, Kim avait ainsi reçu une peine de prison de deux ans avec sursis pour avoir jeté un morceau de béton en direction de l’ambassadeur du Japon à Séoul. Quelques années plus tôt, il s’était impliqué dans le différend territorial opposant Séoul à Tokyo à propos du contrôle d’îlots situés en mer du Japon à mi-chemin entre les deux pays. Ces minuscules territoires sont contrôlés par la Corée du Sud qui les nomme “Dokdo” mais restent revendiqués par le Japon qui les a, lui, baptisé “Takeshima”.
A Séoul, l’ambassadeur américain attaqué au couteau par un nationaliste
L’ambassadeur des Etats-Unis en Corée du Sud, Mark Lippert, a été violemment attaqué au couteau, alors qu’il participait à une conférence à Séoul, par un militant nationaliste connu pour des actions anti-japonaises et anti-américaines.
Blessé au visage et au poignet, le diplomate de 42 ans, nommé l’an dernier à Séoul après plusieurs années passées auprès de Barack Obama, a été évacué, conscient, vers un hôpital où il devait être brièvement opéré. La Maison Blanche a dénoncé l’attaque et indiqué que le président américain avait pu converser au téléphone avec Mark Lippert. Selon les médias sud-coréens, l’agresseur, qui a été immédiatement appréhendé, serait un militant du groupuscule ‘Woori Madang’ qui plaide officiellement pour une réunification pacifiste des deux Corées et s’oppose aux exercices militaires conjoints menés actuellement par les Etats-Unis et la Corée du Sud.
Lors de son interpellation musclée, l’homme a d’ailleurs crié son opposition à une guerre entre les deux Corées et encore dénoncé les exercices militaires annuels Key Resolve et Foal Eagle, enclenchés dans la région lundi dernier. Selon le groupuscule, ces exercices retarderaient le processus de réunification. Dans le passé, le militant, qui se nommerait Kim Ki-jong, avait mené plusieurs opérations antijaponaises. En juillet 2010, Kim avait ainsi reçu une peine de prison de deux ans avec sursis pour avoir jeté un morceau de béton en direction de l’ambassadeur du Japon à Séoul. Quelques années plus tôt, il s’était impliqué dans le différend territorial opposant Séoul à Tokyo à propos du contrôle d’îlots situés en mer du Japon à mi-chemin entre les deux pays. Ces minuscules territoires sont contrôlés par la Corée du Sud qui les nomme “Dokdo” mais restent revendiqués par le Japon qui les a, lui, baptisé “Takeshima”.

En poste depuis un an dans le pays, Mark Lippert bénéficie d’une image plutôt positive dans les médias sud-coréens. Jouant la carte de la simplicité, il se rendait souvent à l’ambassade à pied et se promenait régulièrement seul avec son chien dans le centre-ville. Lors de la naissance, à Séoul, de son enfant, un peu plus tôt cette année, son épouse et lui avaient décidé de donner un second prénom coréen à leur petit garçon, ce qui avait ravi les télévisions du pays. Malgré cet effort de séduction, la présence américaine en Corée du Sud reste très controversée et de nombreux groupes continuent de militer activement pour un départ des 25.000 soldats américains encore statio