• il y a 9 ans
L’islam est devenu ces dernières années un sujet éminemment politique. Sa dimension religieuse et spirituelle s’est réduite à peau de chagrin, au profit de la polémique. Dans cette cacophonie, seuls ont voix au chapitre médiatique les obscurantistes, d’un côté, et les islamophobes, de l’autre, dans une mise en scène redoutablement efficace de surenchère et de légitimation mutuelle. C’est ainsi que le foulard est devenu niqab. Trop longtemps, les débats hexagonaux ont essentiellement porté sur la question de la visibilité dans l’espace public. Une image déformée de l’islam émerge de cette double instrumentalisation, tant au sein de la société dans son ensemble qu’auprès des musulmans eux-mêmes.

La présente contribution vise à inciter les décideurs publics et les observateurs de la vie sociale et politique à élargir leur champ de vision et à aiguiser leur regard.

Cette note de Bariza Khiari, intitulée Le soufisme : spiritualité et citoyenneté, est la quatrième de la nouvelle série d’études de la Fondation pour l’innovation politique intitulée, « Valeurs d’islam ».

Bariza Khiari est sénatrice de Paris (ex-première vice-présidente du Sénat).

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