« Le vice obscur de l'Occident » par Massimo Fini - Entretien exclusif avec « Le Retour aux Sources »
- il y a 9 ans
Journaliste italien, Massimo Fini est l'auteur de 17 livres dont la ligne directrice s’inscrit dans une critique radicale du modernisme. Il y montre les limites du modèle de développement occidental, dénonce ses paradoxes et déconstruit ses mythes fondateurs. Les éditions « Le retour aux sources » ont traduit et publié deux ouvrages en un : « Le vice obscur de l'occident & La démocratie et ses sujets »
Les équipes des « Non-alignés » (www.les-non-alignes.fr) et de « Scriptoblog » ont rencontré Massimo Fini pour un entretien exclusif : (Traduction et montage : Agence Info Libre www.agenceinfolibre.fr)
Plan de l'entretien :
Partie 1: Présentation de Massimo Fini
Partie 2 : Réflexion sur le tirage au sort
Partie 3 : La politique italienne : actualité et histoire du fascisme
Partie 4 : L'Italie et l'Union Européenne
Partie 5 : Le négationnisme
Partie 6 : Les attentats du 11 Septembre
Se procurer « Le vice obscur de l'occident & La démocratie et ses sujets » : http://bit.ly/13CUO9p
La fiche auteur : http://bit.ly/1yiKFvj
Le site officiel de Massimo Fini : www.massimofini.fr
Le Mouvement Zéro : www.mouvement-zero.org
Retrouvez l’actualité de nos auteurs sur Scriptoblog : www.scriptoblog.com
Tous nos ouvrages sur notre boutique en ligne : www.leretourauxsources.com
« L’Occident n’est plus en mesure de concevoir l’altérité, et donc ne peut la tolérer. Qui est différent sera rendu semblable, et bientôt lancé, lui aussi, à la poursuite de la croissance infinie du marché, horizon prétendument indépassable. L’occidental donneur de leçons serait-il donc ce qu’il affecte de dénoncer ? Le fondamentaliste, l’intégriste, le totalitaire, et si c’était lui ? L’Occident se donne comme le monde de la liberté individuelle, mais en réalité il n’est qu’un système d’oligarchies parmi d’autres. Et pas nécessairement le moins dur avec ses dissidents. La démocratie, au sens que l’Occident donne à ce mot, n’a que deux siècles d’existence. Elle se croit éternelle, et toise l’Histoire universelle du haut de ces deux petits siècles de domination précaire. Mais comme toutes les institutions humaines, elle ne saurait perdurer au-delà des conditions objectives qui l’ont rendue possible. Alors tôt ou tard… elle finira dans les poubelles de l’Histoire, avec le monde qu’elle a créée. »
- « Le vice obscur de l'occident & La démocratie et ses sujets », éditions Le Retour aux Sources, 2013
Les équipes des « Non-alignés » (www.les-non-alignes.fr) et de « Scriptoblog » ont rencontré Massimo Fini pour un entretien exclusif : (Traduction et montage : Agence Info Libre www.agenceinfolibre.fr)
Plan de l'entretien :
Partie 1: Présentation de Massimo Fini
Partie 2 : Réflexion sur le tirage au sort
Partie 3 : La politique italienne : actualité et histoire du fascisme
Partie 4 : L'Italie et l'Union Européenne
Partie 5 : Le négationnisme
Partie 6 : Les attentats du 11 Septembre
Se procurer « Le vice obscur de l'occident & La démocratie et ses sujets » : http://bit.ly/13CUO9p
La fiche auteur : http://bit.ly/1yiKFvj
Le site officiel de Massimo Fini : www.massimofini.fr
Le Mouvement Zéro : www.mouvement-zero.org
Retrouvez l’actualité de nos auteurs sur Scriptoblog : www.scriptoblog.com
Tous nos ouvrages sur notre boutique en ligne : www.leretourauxsources.com
« L’Occident n’est plus en mesure de concevoir l’altérité, et donc ne peut la tolérer. Qui est différent sera rendu semblable, et bientôt lancé, lui aussi, à la poursuite de la croissance infinie du marché, horizon prétendument indépassable. L’occidental donneur de leçons serait-il donc ce qu’il affecte de dénoncer ? Le fondamentaliste, l’intégriste, le totalitaire, et si c’était lui ? L’Occident se donne comme le monde de la liberté individuelle, mais en réalité il n’est qu’un système d’oligarchies parmi d’autres. Et pas nécessairement le moins dur avec ses dissidents. La démocratie, au sens que l’Occident donne à ce mot, n’a que deux siècles d’existence. Elle se croit éternelle, et toise l’Histoire universelle du haut de ces deux petits siècles de domination précaire. Mais comme toutes les institutions humaines, elle ne saurait perdurer au-delà des conditions objectives qui l’ont rendue possible. Alors tôt ou tard… elle finira dans les poubelles de l’Histoire, avec le monde qu’elle a créée. »
- « Le vice obscur de l'occident & La démocratie et ses sujets », éditions Le Retour aux Sources, 2013