Solstice d'hiver en Tribun(e) William Shakespeare

  • il y a 9 ans
"Que la civilisation ait une reine, la liberté, et que l'ignorance ait une servante, la lumière". Victor Hugo

Nous sommes CHARLIE.
Les Arts et Mouvants

Extrait de TRIBUN(E) WILLIAM SHAKESPEARE* réalisé par Litana Soledad à partir des images captées par Greg Bodin sur des extraits musicaux de "Rendez-Nous la lumière"de Dominique A

*Une Tribune poétique et politique quintessence de "William Shakespeare" le manifeste de Victor Hugo pour défendre l'art engagé et faire l'éloge du génie, trans-portée à haute voix par Laurent Schuh et en musique par Marc Lauras.
Evènement d'éclairage public offert pour le solstice d'hiver par Les Arts et Mouvants le Dimanche 21 décembre dernier Place des Vosges à Paris avec le soutien du MOTif, Observatoire du Livre et de l'Ecrit en Ile de France en partenariat avec la Mairie du 4e arrondissement, la Maison Victor Hugo à Paris, La Ressourcerie Du Spectacle, Dominique A et Ebullitions.

La parole d’Hugo est fondatrice comme génératrice… d’Humanité !
Son âme se promène et interpelle chacun d’entre nous pour ranimer la flamme vivace des possibles !
Tel un plaidoyer, force de proposition pour répondre à l'urgence de notre actualité ; TRIBUN(E) WILLIAM SHAKESPEARE est un texte coup de poing qui nous met en garde et nous remets d’aplomb !
D'où la volonté des Arts et Mouvants de de propager cette parole en la diffusant dans des lieux et évènements symboliquement fort de France et d'Europe et d'ainsi partager ce bien commun en toute circonstance avec le plus grand nombre...
http://www.lesartsetmouvants.com/actualites/

Qui mieux que Victor Hugo, poète, écrivain, journaliste, et homme politique (de tous les combats) peut exprimer notre pensée à l'heure où notre société vascille sous ses fondamentaux ?

Concernant la liberté de la presse, Voici le discours qu'il adressa aux députés le 11 septembre 1848 :
"le principe de la liberté de la presse n'est pas moins essentiel, n'est pas moins sacré que le principe du suffrage universel. Ce sont les deux côtés du même fait. Ces deux principes s'appellent et se complètent réciproquement. La liberté de la presse à côté du suffrage universel, c'est la pensée de tous éclairant le gouvernement de tous. Attenter à l'une c'est attenter à l'autre.
Eh bien, toutes les fois que ce grand principe sera menacé, il ne manquera pas, sur tous ces bancs, d'orateurs de tous les partis pour se lever et pour protester comme je le fais aujourd'hui.

La liberté de la presse, c'est la raison de tous cherchant à guider le pouvoir dans les voies de la justice et de la vérité. (Sensations diverses). Favorisez, messieurs, favorisez cette grande liberté, ne lui faites pas obstacle ; songez que le jour où, après trente années de développement intellectuel et d'initiative par la pensée, on verrait ce principe sacré, ce principe lumineux, la liberté de la presse, s'amoindrir au milieu de nous, ce serait en France, ce serait en Europe, ce serait dans la civilisation tout entière l'effet d'un flambeau qui s'éteint!"

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