Disiz La Peste - Mon Amour
- il y a 10 ans
Disiz - Mon Amour
J'étais en studio pour Lucide. Jan, guitariste, se préparait à enregistrer et grattait quelques cordes en arpège. Les accords qu'il faisait me parlaient grave. J'ai commencé à m'exciter. Je me suis souvenu d'une boucle de batterie que m'avait faite Dave DoWell (Dave Daivery). J'ai dit: "Allez Hop ! Faisons cette m.... !" et c'était parti ! Et on a commencé à faire ce que j'aime le plus en studio, faire un truc qui n'est pas prévu. Manu Dyens a tapé la batterie comme un gogol, j'ai commencé à me casser la nuque. Une heure après, j'avais fini d'écrire. Faut dire que j'étais inspiré. Une discussion téléphonique quelques heures avant m'avait bien remonté. Faut que je vous explique. Tout ça se passe au mois de janvier environ. J'étais sur la fin de l'enregistrement de l'EP Lucide. Je savais que Moïse serait mon 1er titre, et je cherchais à le cliper. J'avais pensé à Tony Truand (réalisateur émérite des derniers clip de Skrillex mais aussi de Bete de Bombe 4, entre autres...). Mais il était pas chaud. Moïse ne l'emballait pas. Il trouvait en gros le texte trop rasoir, et me disait qu'il préférait quand j'étais plus cool, plus souriant à la Bete de Bombe. Alors, je ne sais pas pourquoi après, sur Mon Amour, en partant de ce sentiment de frustration, je me suis dit que j'allais écrire sur ça, parce qu'au fond la chanson, au final, n'a que de peu de choses à voir avec cette discussion. Dans l'industrie du disque, tout le monde a toujours un bon conseil à donner. Tu devrais faire ci, tu devrais faire ça, bla bla bla...En préparant mon "retour" au rap, j'me suis dit qu'il fallait que j'aborde ce thème précis, des doutes, du questionnement et des contradictions, et puis après le stylo est parti sur autre chose de plus "existentiel". En écrivant mon texte, j'ai pensé: "C'est un peu des phrases de Miss France tout ça..." et j'me suis dit : "Tiens ! Je vais le mettre dans mon texte ça...". Enfin, la phrase "J'te fais pas la morale, j'te fais l'amour..." m'était venue bien avant, un soir dans le RER D en rentrant de Saint-Denis. Elle correspondait parfaitement...
J'étais en studio pour Lucide. Jan, guitariste, se préparait à enregistrer et grattait quelques cordes en arpège. Les accords qu'il faisait me parlaient grave. J'ai commencé à m'exciter. Je me suis souvenu d'une boucle de batterie que m'avait faite Dave DoWell (Dave Daivery). J'ai dit: "Allez Hop ! Faisons cette m.... !" et c'était parti ! Et on a commencé à faire ce que j'aime le plus en studio, faire un truc qui n'est pas prévu. Manu Dyens a tapé la batterie comme un gogol, j'ai commencé à me casser la nuque. Une heure après, j'avais fini d'écrire. Faut dire que j'étais inspiré. Une discussion téléphonique quelques heures avant m'avait bien remonté. Faut que je vous explique. Tout ça se passe au mois de janvier environ. J'étais sur la fin de l'enregistrement de l'EP Lucide. Je savais que Moïse serait mon 1er titre, et je cherchais à le cliper. J'avais pensé à Tony Truand (réalisateur émérite des derniers clip de Skrillex mais aussi de Bete de Bombe 4, entre autres...). Mais il était pas chaud. Moïse ne l'emballait pas. Il trouvait en gros le texte trop rasoir, et me disait qu'il préférait quand j'étais plus cool, plus souriant à la Bete de Bombe. Alors, je ne sais pas pourquoi après, sur Mon Amour, en partant de ce sentiment de frustration, je me suis dit que j'allais écrire sur ça, parce qu'au fond la chanson, au final, n'a que de peu de choses à voir avec cette discussion. Dans l'industrie du disque, tout le monde a toujours un bon conseil à donner. Tu devrais faire ci, tu devrais faire ça, bla bla bla...En préparant mon "retour" au rap, j'me suis dit qu'il fallait que j'aborde ce thème précis, des doutes, du questionnement et des contradictions, et puis après le stylo est parti sur autre chose de plus "existentiel". En écrivant mon texte, j'ai pensé: "C'est un peu des phrases de Miss France tout ça..." et j'me suis dit : "Tiens ! Je vais le mettre dans mon texte ça...". Enfin, la phrase "J'te fais pas la morale, j'te fais l'amour..." m'était venue bien avant, un soir dans le RER D en rentrant de Saint-Denis. Elle correspondait parfaitement...