William Sheller-Oh j'cours tout seul

  • il y a 10 ans
Autre titre de william Sheller que l'on a pu entendre pour la première fois dans l’album "Nicolas" en 1980 mais pour lequel l'artiste a fait une reprise piano solo dans "Sheller en solitaire" en 1991, cet album qui a remporté une victoire de la musique et qui comprend la fameuse chanson « Un homme heureux »
Elle lui aurait été inspirée par un cauchemar ou il se voyait courir à la poursuite d'un train!
En effet cette chanson est une course effrénée qui reflète une angoisse devant la solitude
On y retrouve l'influence de la musique Rock avec ce coté percussif, très énergique qui demande beaucoup d'investissement de la part de l'interprète, d'ou la difficulté de la chanson
Je vous en propose ici une nouvelle interprétation (mon ancienne vidéo avait pris un petit coup de vieux et j’avais besoin de la reprendre d’une part pour proposer un tempo moins « speed » et puis d’autre part pour éviter les tournes de pages qui cassent le rythme) J’espère que vous l’apprécierez !

La vie c'est comme une image
Tu t'imagines dans une cage
Ou ailleurs
Tu dis "C'est pas mon destin"
Ou bien tu dis "C'est dommage"
Et tu pleures

On m'a tout mis dans les mains
J'ai pas choisi mes bagages
En couleur
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
De bonheur

Et je regarde ceux
Qui se penchent aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui me parlent peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul

Et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi les choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page

Pour des histoires que j'aime bien
J'ai parfois pris du retard
Mais c'est rien
J'irai jusqu'au bout du chemin
Et quand ce s'ra la nuit noire
Je s'rais bien

Faut pas qu'tu penses à demain
Faut pas dormir au hasard
Et tu tiens
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
Un matin

Et je regarde ceux
Qui saluent aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui m'aimeraient peut-être

Et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi les choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page

On vous dira sans doute
Que mon histoire est bizarre
Je sais mais j'peux pas m'arrêter
Vu qu'y a plus d'noms sur les gares

Et je regarde ceux
Qui s'endorment aux fenêtres
J'me dit qu'il y en a parmi eux
Qui m'oublient peut-être