Trafic d’organes en Ukraine. L’horreur monte d’un cran

  • il y a 10 ans
Plus les guerres menées sont sordides, plus il y a de corbeaux. Bien entendu, il y a ceux qui font le sale bouleau mais il y a aussi les principaux profiteurs qui volent aux gens leurs organes vitaux pour les revendre aux nantis habitant d’autres pays, voire d’autres continents.


Ces Frankenstein qui profitent des plus grandes souffrances ne diffèrent en rien des nazis qui fabriquaient des abat-jours en peau humaine ou, à plus grande échelle, de ceux qui tuent au nom de leurs intérêts économiques en ayant le cynisme d’invoquer, dans un esprit évangélique, la démocratie.

Lorsque les épouvantables chroniques de la « maison jaune » ont gagné les médias, on croyait plus à un film d’horreur qu’à une réalité symptomatique du drame kosovar. La Yougoslavie n’existe plus. En revanche, il reste toujours des gens condamnés à vivre avec un seul rein ou un seul poumon. D’autres sont morts dépecés sans nulle anesthésie. Leurs noms sont toujours liés à la sinistre affaire Medicus qui ne suscita rien d’autre qu’un rire homérique chez Kouchner, très indirectement mis en cause par Carla Del Ponte, Dick Marty et Pierre Péan qui reprendra leurs arguments. Les résistants blessés de Donetsk et de Lougansk, subiraient-ils ce qu’avait dû subir le jeune Sacha Milivojév qui, resté en vie par un heureux concours de circonstances, a par la suite écrit un témoignage frappant intitulé « Le garçon de la maison jaune » ?

Aucune envie de faire de procès d’intention. Jusqu’à preuve du contraire, les faits sont là, lancinants et saillants. La correspondance de l’ex-avocat de Ioulia Timochenko avec une chirurgienne allemande, Olga Wieber et le commandant du bataillon « Donbass », Semione Sementchenko, révèle l’immonde réalité du trafic d’organes perpétré en ce même moment, au moment où j’écris ces lignes, dans le Sud-Est ukrainien. Voici deux extraits de cette correspondance que vous pouvez découvrir dans sa version intégrale sur le site des « Moutons enragés », la première source française à avoir relayé l’évènement. A préciser que les abréviations utilisées par M. Vlassenko se déchiffrent comme « cœur » pour « cor », « rein » pour « per », « foie » pour « hep », « pancréas » pour « pan » et « poumons » pour « pul ». Quant au terme technique de « matériau », il désigne les organes prélevés.

22 février 2014. Wieber à Vlassenko : « Voilà ce qu’il faut – 5 cor, 12 per, 3 hep, 3 pan, 1 pul ».

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