Panoramiques de Wes Anderson
- il y a 10 ans
(vous pouvez retrouver cette article sur mon blog : www.studiotwentyone.fr/blog/ )
Wes Anderson est né en 1969, il n’a jamais fait d’étude de cinéma, il a réalisé 7 long métrages et s’est imposé comme un grand réalisateur du film indépendant américain, sa dernière œuvre en date est « The Grand Budapest Hotel »(2014) . Pour tout ceux qui ont vu les films de Wes Anderson, son sens du cadre et de l’espace, l’utilisation des plans larges, de la symétrie, des plongées extrêmes, des ralentis font que l’on reconnait rapidement ses films, le style est présent et prégnant. C’est en voyant récemment « A bord du Darjerling Limited » (2007) que j’ai été frappé par ses utilisations du panoramique. Un panoramique c’est bien banal me direz-vous mais ceux de Wes Anderson sont pour le moins originaux, esthétiques et plutôt audacieux. Balayant la scène parfois à 180° voir 360° ° avec des multiples allers-retours ils se combinent allègrement à des travellings horizontaux, verticaux et des zooms, démarrant souvent une scène il sont de véritables plans séquences et sont devenus une des (nombreuses) marques de fabrique du réalisateur. A l’instar du panoramique classique qui à souvent pour fonction d’accompagner un personnage, ceux de Wes Anderson vont d’un personnage à un autre personnage (ou groupe de personnages), le balayage est une sorte de vue subjective inversé dans le sens où l’on balaye du regard la scène mais du point de vue du réalisateur.
Wes Anderson est né en 1969, il n’a jamais fait d’étude de cinéma, il a réalisé 7 long métrages et s’est imposé comme un grand réalisateur du film indépendant américain, sa dernière œuvre en date est « The Grand Budapest Hotel »(2014) . Pour tout ceux qui ont vu les films de Wes Anderson, son sens du cadre et de l’espace, l’utilisation des plans larges, de la symétrie, des plongées extrêmes, des ralentis font que l’on reconnait rapidement ses films, le style est présent et prégnant. C’est en voyant récemment « A bord du Darjerling Limited » (2007) que j’ai été frappé par ses utilisations du panoramique. Un panoramique c’est bien banal me direz-vous mais ceux de Wes Anderson sont pour le moins originaux, esthétiques et plutôt audacieux. Balayant la scène parfois à 180° voir 360° ° avec des multiples allers-retours ils se combinent allègrement à des travellings horizontaux, verticaux et des zooms, démarrant souvent une scène il sont de véritables plans séquences et sont devenus une des (nombreuses) marques de fabrique du réalisateur. A l’instar du panoramique classique qui à souvent pour fonction d’accompagner un personnage, ceux de Wes Anderson vont d’un personnage à un autre personnage (ou groupe de personnages), le balayage est une sorte de vue subjective inversé dans le sens où l’on balaye du regard la scène mais du point de vue du réalisateur.