A l'"Eté en Pente douce", tout en haut de la rue Müller, au pied du Sacré-Coeur, à Montmartre, j'ai vécu de jolis repas amoureux, de jolis repas solitaires, des rencontres, des belles lectures, des attentes tendres et pleine d'espoir. J'y retourne comme un rituel, comme un pélerinage. La cuisine n'a pas bougé d'un pouce et, en partant, j'ai même retrouvé en face deux collègues journalistes avec qui j'ai pris plaisir à évoquer des affaires judiciaires horribles avec des accusés pour qui la rédemption est un mot vain. Le tout dans une ambiance printanière comme un vin gouleyant.
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