De manière générale Médecins Sans Frontières se doit et mets en œuvre toutes les mesures nécessaires à la protection de ses bénéficiaires et de ses employés,
Dans le cadre d’une population déplacée, une compréhension du contexte géo politique, un « mapping » des différents belligérants et leur lien avec la population déplacée sont des indicateurs important pour la mise en place des activités.
Une attention toute particulière sera apportée aux groupes de personnes les plus à risque, tels que les enfants, les femmes seules, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgés.
Un camp de réfugiés ou un site de déplacés est une microsociété dans laquelle les relations de pouvoir sont exacerbées.
Les pressions psychologiques et les chantages économiques ont encore plus d’impact dans des situations d’extrême dénuement et de dépendance absolue vis-à-vis de l’aide.
Des groupes armés peuvent détourner l’aide alimentaire pour leur besoin, les camps peuvent être utilisé comme réservoir de combattants ou lieu de repos. Des pressions de toute nature peuvent affecter une ethnie ou un groupe de population. Assistance et protection sont donc indissociables.
Par principe, un camp doit être établi à plus de 50 km d’une frontière ou d’une zone de conflit.
Si MSF est rarement en charge de la sécurité d’un camp, elle va pouvoir évaluer à travers ses activités médicales la nature et l’étendue des violences éventuelles subies par la population.
A quels dangers vitaux, autres que biologiques, sont-ils confrontés ?
Quels sont leurs besoins en termes de protection ?
Ecoutez les patients donne accès à une réalité de la vie dans le camp.
A travers les agents de santé communautaire, on peut obtenir des informations sur les difficultés d’accès à l’eau, à la nourriture, au bois de chauffage, mais aussi sur des violences nocturnes, des recrutements forcés et d’autres pressions qui peuvent être signalés aux autorités du camp.
Fort de sa capacité à témoigner, des problèmes de sanctuarisation, de détournement de l’aide, de violation des droits de l’homme peuvent être dénoncés publiquement par MSF si la situation ne s’améliore pas.
Selon le contexte, on pourra mettre en œuvre un programme de prise en charge des victimes
de violences sexuelles en leur offrant un traitement médical et un certificat de constat
d’agression pouvant être présenté à une cour pénale. Des activités de santé mentale, des
distributions de nourriture ou d’équipement aux groupes les plus exposés peuvent également
être mis en place.
En prenant en compte les enjeux de pouvoir et de violences qui accompagnent la population déplacées, MSF adapte ses stratégies opérationnelles au contexte et améliore ainsi l’efficacité de l’aide.
Dans le cadre d’une population déplacée, une compréhension du contexte géo politique, un « mapping » des différents belligérants et leur lien avec la population déplacée sont des indicateurs important pour la mise en place des activités.
Une attention toute particulière sera apportée aux groupes de personnes les plus à risque, tels que les enfants, les femmes seules, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgés.
Un camp de réfugiés ou un site de déplacés est une microsociété dans laquelle les relations de pouvoir sont exacerbées.
Les pressions psychologiques et les chantages économiques ont encore plus d’impact dans des situations d’extrême dénuement et de dépendance absolue vis-à-vis de l’aide.
Des groupes armés peuvent détourner l’aide alimentaire pour leur besoin, les camps peuvent être utilisé comme réservoir de combattants ou lieu de repos. Des pressions de toute nature peuvent affecter une ethnie ou un groupe de population. Assistance et protection sont donc indissociables.
Par principe, un camp doit être établi à plus de 50 km d’une frontière ou d’une zone de conflit.
Si MSF est rarement en charge de la sécurité d’un camp, elle va pouvoir évaluer à travers ses activités médicales la nature et l’étendue des violences éventuelles subies par la population.
A quels dangers vitaux, autres que biologiques, sont-ils confrontés ?
Quels sont leurs besoins en termes de protection ?
Ecoutez les patients donne accès à une réalité de la vie dans le camp.
A travers les agents de santé communautaire, on peut obtenir des informations sur les difficultés d’accès à l’eau, à la nourriture, au bois de chauffage, mais aussi sur des violences nocturnes, des recrutements forcés et d’autres pressions qui peuvent être signalés aux autorités du camp.
Fort de sa capacité à témoigner, des problèmes de sanctuarisation, de détournement de l’aide, de violation des droits de l’homme peuvent être dénoncés publiquement par MSF si la situation ne s’améliore pas.
Selon le contexte, on pourra mettre en œuvre un programme de prise en charge des victimes
de violences sexuelles en leur offrant un traitement médical et un certificat de constat
d’agression pouvant être présenté à une cour pénale. Des activités de santé mentale, des
distributions de nourriture ou d’équipement aux groupes les plus exposés peuvent également
être mis en place.
En prenant en compte les enjeux de pouvoir et de violences qui accompagnent la population déplacées, MSF adapte ses stratégies opérationnelles au contexte et améliore ainsi l’efficacité de l’aide.
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