Le pape François

  • il y a 10 ans
« Le pape n’a pas eu peur de moi et m’a embrassé. Pendant qu’il me caressait, je n’ai senti que de l’amour » : c’est le témoignage de Vinicio, cet homme défiguré que le pape François a embrassé et dont les photos ont fait le tour du monde.

Interrogé par le journal italien Panorama, Vinicio, 53 ans, parle avec beaucoup « d’émotion » de cette « caresse » du pape, place Saint-Pierre, il y a quelques jours.

« Je lui ai d’abord embrassé la main, pendant qu’avec l’autre main, il me caressait la tête et les plaies. Et puis il m’a attiré contre lui, en me serrant fort et en m’embrassant le visage. J’avais la tête contre son buste, et ses bras m’enveloppaient. Et lui me tenait serré, serré, comme s’il me câlinait, il ne se détachait plus. J’ai cherché à parler, à lui dire quelque chose, mais je n’ai pas réussi : l’émotion était trop forte. Cela a duré un peu plus d’une minute, mais cela m’a semblé une éternité ».

Originaire d’Isola, un petit village de la Province de Vincenza (Italie), il vit avec sa petite sœur Morena et leur tante Caterina, leur tutrice. Comme sa sœur (dans une forme moins sévère), il est atteint de la maladie de Recklinghausen depuis l’âge de 15 ans. Il s’agit d’une maladie rare, connue comme « neurofibromatose de type 1 », qui provoque de douloureuses excroissances sur tout le corps. Aucun traitement ne peut actuellement guérir cette maladie.