Municipales : le Sursaut veut libérer Marseille de ses maux

  • il y a 11 ans
Depuis le lancement de son appel pour un sursaut démocratique pour Marseille, le collectif le sursaut à poursuivi son travail. Objectif avoué, la « co-élaboration » avec les Marseillais d’un projet de transformation de la ville. Lundi, lors d’une conférence de presse, ils ont fait le point sur l’avancée de leurs travaux, et de leur volonté d’impliquer les citoyens marseillais dans l’élaboration de ce projet politique. Et mardi, ils tiendront une réunion publique à la maison de l’architecture et de la ville, à partir de 18h00, pour présenter les premiers axes de leurs travaux :
Plusieurs « fabriques » , réunions de travail, consacrées à la démocratie locale, l’urbanisme, l’économie et l’emploi, l’éducation, les services publics, l’alimentation… ont commencé à produire les premiers axes de ce projet.
Pour autant, le sursaut n’a pas l’intention d’être une liste de plus pour les municipales. Et ils l’expliquent : « notre démarche n’a d’intérêt, explique Pierre Alain Cardona, que si elle favorise le rassemblement à gauche de tous ceux qui ne se reconnaissent plus dans la pratique des politiques ». Et pour que les choses soient tout à fait claires, Jacques Soncin précise : « l’objectif c’est de gagner ».
Depuis plusieurs semaines, des contacts ont été pris à gauche et des discussions se tiennent, avec le Front de Gauche, par exemple » ou avec « Nouvelle donne », le mouvement lancé au plan national par Pierre Larrouturou. « Nous en sommes toujours à l’échange sur le fond, confie Jean Christophe Robert. Ce qui nous intéresse surtout c’est de savoir sur quoi nous nous retrouvons et s’il y a la possibilité d’avoir un langage, des propositions et une représentativité commune ».
Reste la question « Pape Diouf », l’ancien président de l’OM a depuis plusieurs semaines manifesté un intérêt pour le débat municipal autour de Marseille et n’a pas caché sa proximité avec le « Sursaut » de là à l’imaginer en chef de file, il n’y avait qu’un pas que nombre de média n’ont pas hésité à franchir : « le seul chef de file du sursaut c’est le collectif, rectifie Jean-Christophe Robert. Ce qui est vrai c’est qu’il a clairement apporté son soutien
A la démarche que nous portons. Mais à ce jour il ne s’est pas positionné en tant que candidat et pour ce qui nous concerne nous ne sommes pas à la recherche d’une tête de liste, puisque pour nous c’est le collectif qui prime ».
Pape Diouf, objet de nombreuses sollicitations a été reçu vendredi dernier par Jean Marc Ayrault pour « parler de Marseille ». A voir la volonté avec laquelle le Premier ministre s’emploie à mettre toutes ses troupes en ordre de marche derrière Patrick Mennucci, il serait étonnant qu’il ait encouragé l’ancien journaliste dans la voie d’une candidature alternative.
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