Dispute philosophique
Lundi 7 octobre 2013
La foi peut-elle être religieuse ?
Du divin désordre à l’ordre moral
Le destin que Blanche de la Force fuit, tout en le forgeant, dans Dialogues des carmélites interroge.
Terrifiée, elle cherche refuge dans un couvent dont elle refuse le réconfort. Quasi muette sur sa foi,
elle la prouve de façon absolue lorsqu’elle rejoint in extremis, le sort mortel de « sa » communauté.
Le violent désordre intérieur qu’un désir de lien exclusif avec Dieu fait naître, a maintes fois été décrit,
non seulement par des artistes comme Georges Bernanos ou Francis Poulenc auxquels on doit ces ,
mais aussi par les mystiques eux-mêmes qui ont témoigné des tourments de croire, de l’enthousiasme
au doute, de l’assurance à l’égarement.
Comment ces vies contemplatives, solitaires, peuvent s’épanouir au sein de couvents dont la rigueur
de La Règle est le symbole même de l’ordre religieux, voire d’un ordre répressif marqué par l’histoire
de ces réprouvées que l’on enfermait en ces lieux de prière en guise de rédemption, a des allures de
paradoxe.
La liberté d’être soi-même, l’exercice extrême de l’amour divin, auxquels aspirent les figures
héroïques de la foi, sont-ils compatibles avec l’ordre moral et social que la religion veut préserver à
travers sa hiérarchie, ses préceptes, ses dogmes, ses interdits ? C’est la délicate question qui agitera
cette dispute philosophique entre Hélène Politis et Cyrille Michon.
Hélène Politis, historienne de la philosophie, professeure émérite de l’Université Paris I Sorbonne,
traductrice de Søren Kierkegaard.
Cyrille Michon, professeur de philosophie, à l’Université de Nantes, notamment traducteur de
Thomas d’Aquin.
Thierry Guidet, journaliste, directeur de la revue Place publique, est le modérateur de cette soirée.
Soirée organisée en partenariat avec Philosophia
THÉÂTRE GRASLIN de Nantes
Lundi 7 octobre 2013
La foi peut-elle être religieuse ?
Du divin désordre à l’ordre moral
Le destin que Blanche de la Force fuit, tout en le forgeant, dans Dialogues des carmélites interroge.
Terrifiée, elle cherche refuge dans un couvent dont elle refuse le réconfort. Quasi muette sur sa foi,
elle la prouve de façon absolue lorsqu’elle rejoint in extremis, le sort mortel de « sa » communauté.
Le violent désordre intérieur qu’un désir de lien exclusif avec Dieu fait naître, a maintes fois été décrit,
non seulement par des artistes comme Georges Bernanos ou Francis Poulenc auxquels on doit ces ,
mais aussi par les mystiques eux-mêmes qui ont témoigné des tourments de croire, de l’enthousiasme
au doute, de l’assurance à l’égarement.
Comment ces vies contemplatives, solitaires, peuvent s’épanouir au sein de couvents dont la rigueur
de La Règle est le symbole même de l’ordre religieux, voire d’un ordre répressif marqué par l’histoire
de ces réprouvées que l’on enfermait en ces lieux de prière en guise de rédemption, a des allures de
paradoxe.
La liberté d’être soi-même, l’exercice extrême de l’amour divin, auxquels aspirent les figures
héroïques de la foi, sont-ils compatibles avec l’ordre moral et social que la religion veut préserver à
travers sa hiérarchie, ses préceptes, ses dogmes, ses interdits ? C’est la délicate question qui agitera
cette dispute philosophique entre Hélène Politis et Cyrille Michon.
Hélène Politis, historienne de la philosophie, professeure émérite de l’Université Paris I Sorbonne,
traductrice de Søren Kierkegaard.
Cyrille Michon, professeur de philosophie, à l’Université de Nantes, notamment traducteur de
Thomas d’Aquin.
Thierry Guidet, journaliste, directeur de la revue Place publique, est le modérateur de cette soirée.
Soirée organisée en partenariat avec Philosophia
THÉÂTRE GRASLIN de Nantes
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