http://www.actu-environnement.com/ae/news/zones-humides-artificielle-traitement-eau-micropolluants-19155.php4
Elles n'ont toujours pas l'obligation d'éliminer les micropolluants à la sortie et pourtant ces substances se retrouvent dans les eaux usées traitées par les stations d'épuration (Step). Présentes dans les effluents industriels et domestiques en faible concentration, ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.
Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les Step expérimentent des solutions de traitement des micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration.
Dans l'Hérault, la Lyonnaise des Eaux a par exemple créé la Zone Libellule, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire.
Elle est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur les polluants tels que les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées.
Toutefois plusieurs questions demeurent en suspens. Que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances.
Par ailleurs, la biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?
En attendant, le concept est en voie d'être commercialisé. La ville de Mios dans les Landes, s'est dotée d'une extension de ce type qui devrait être inaugurée à la rentrée prochaine.
Marie Jo Sader
Elles n'ont toujours pas l'obligation d'éliminer les micropolluants à la sortie et pourtant ces substances se retrouvent dans les eaux usées traitées par les stations d'épuration (Step). Présentes dans les effluents industriels et domestiques en faible concentration, ces molécules sont des substances organiques ou minérales toxiques dont l'accumulation impacte le milieu et les organismes.
Même si aucune contrainte chiffrée ne leur est encore imposée, les Step expérimentent des solutions de traitement des micropolluants, parmi elles la dégradation par phyto-épuration.
Dans l'Hérault, la Lyonnaise des Eaux a par exemple créé la Zone Libellule, une zone humide artificielle expérimentale d'1,5 ha installée en aval de la station d'épuration St-Just-St Nazaire.
Elle est constituée d'une variété de plantes aquatiques dont le système racinaire et la symbiose vont agir sur les polluants tels que les pesticides, les résidus pharmaceutiques et les produits cosmétiques. En trois ans d'études, les résultats sont probants. Sur la moitié des substances identifiées sur le site, 70% ont pu être éliminées.
Toutefois plusieurs questions demeurent en suspens. Que deviennent les micropolluants une fois absorbés par la plante ? Une expérience est actuellement en cours pour observer le devenir de ces substances.
Par ailleurs, la biodiversité qu'accueille ce site n'encourt-elle pas des risques du fait de la stagnation des polluants ?
En attendant, le concept est en voie d'être commercialisé. La ville de Mios dans les Landes, s'est dotée d'une extension de ce type qui devrait être inaugurée à la rentrée prochaine.
Marie Jo Sader
Category
🗞
News