Un rêve de correction III - le processus de victimisation

  • il y a 11 ans
L’une est vidéaste, l’autre artiste peintre auteur. Nathalie Grondin et Catherine Camusso vivent et travaillent à Toulouse. En 2001, elles se rencontrent et s’entendent sur les questions sociétales : la domination, toutes les formes de pouvoir, le genre, la posture politique, l’éducation, l’emploi, l’économique. Leur amitié se fortifie en 2011, dans une collaboration artistique née d’une 1er exposition réalisée ensemble, sur le thème « La tyrannie de la modernité : un rêve de correction ». Avec l'art graphique, l'écriture, la photographie, la vidéo, les deux artistes veulent contribuer à rendre visible des faits d’esclavage moderne, en suscitant la rencontre et l’échange avec le public toulousain. Leur création au long court, construite au fil de l’écoute et du traitement artistique du témoignage vivant - domesticité, travail forcé, prostitution - est conçue pour être jointe aux réflexions et supports pédagogiques de partenaires actifs : Ecole des Droits de l'Homme, Comité de Lutte contre l'Esclavage Moderne, Amicale du Nid, Amnesty International, Maison de l'Afrique à Toulouse… L’exposition graphique itinérante vit, évolue et renouvelle ses rendez-vous avec le public : 500 visiteurs ont pu apprécier « Les nouvelles formes d’esclavage : un rêve de correction » du 29 novembre au 16 décembre 2011 grâce une prolongation de l’exposition à la MJC Roguet en janvier 2012. L’événement "Prostitution parlons-en" accueillie à la BUC du Mirail en décembre 2012, fut l’occasion de rencontres répétées avec les étudiants, notamment en Médiation Culturelle. En 2013, la journée du 10 mai dédiée au souvenir de l’esclavage et de ses abolitions permet au projet d’expositions vidéo-débats de faire une halte chaleureuse à la CMS, en abordant le thème « La tyrannie de la modernité » par une production de PEINTURE, DESSIN, VIDÉO, PHOTO désignant le «processus de victimisation » comme un enfermement psychique.

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