Le Bon , ... - " Storia Diun Soldato "

  • il y a 17 ans
Autre scene et autre morceau musical du duo Sergio Leone / Ennio Morricone sur ce film mythique , la torture terrible du pauvre Tuco sous la trés belle chanson des prisonniers contraints de jouer pour couvrir les mefaits du diabolique Sentenza et de la brute Wallace ...

" Plus l’orchestre joue fort et plus Wallace cogne " confie un prisonnier à Blondin. Cette musique que joue l’orchestre, et dont la beauté lancinante et funèbre est ici rehaussée par le montage alterné du passage à tabac de Tuco, revient fréquemment ponctuer les scènes du film touchant à la guerre de sécession .

Cette vision désenchantée d’une Humanité marchant vers sa mort en chantant fait écho aux préoccupations du cinéaste. Leone était encore un enfant quand la Seconde Guerre Mondiale éclata (son père qui réalisait des films sous Mussolini s’était d’ailleurs attiré les foudres du régime fasciste italien).
Avec le fameux épisode du pont, objet de la convoitise des généraux sudistes et nordistes, c’est l’absurdité des conflits et l’aveuglement des états-majors que le réalisateur fustige férocement (" J’avais encore jamais vu crever autant de monde " lâche Blondin). Leone en profite au passage pour donner l’occasion à ses truands de se comporter en héros, en accomplissant la dernière volonté d’un capitaine agonisant : dynamiser un tas de bois qui a déjà fait trop de morts. Un morceau de bravoure parmi tant d’autres, puisque Leone, en grand disciple de David Lean, les enquille avec une régularité confondante, du fameux martyre de Blondin dans le désert à un duel à deux contre cinq dans une ville fantôme, ponctué par les éclats des obus. Jusqu’à la scène finale, dans un cimetière aux proportions démesurées et dont la seule découverte, dans un mouvement de grue ascendant, annonce l’apothéose finale ....

Bon souvenir , je mets les paroles en commentaires , la place me manque ici malheureusement ...

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