René Raimondi PS menace (encore) de quitter le PS !

  • il y a 11 ans
Le maire de Fos veut (encore) quitter le PS, cette fois, « si la métropole marseillaise est votée ». Mais René RAIMONDI c’est plus « Max La Menace » que « Bruce Willis »...

En 2007, c’est déjà dans un élan dramatiquement burlesque - et bien peu républicain - que René Raimondi menaçait de « prendre le maquis » si Nicolas SARKOZY était élu Président de la République.

Avec tout autant de navrante théâtralité, on ne compte plus les « menaces » qu’il fît – sans toutefois jamais les mettre à exécution - tout au long des épisodes du dossier incinérateur de Fos : « si Guérini ne tient pas sa promesse sur l’incinérateur, je mettrai en jeu mon mandat de maire sans état d‘âme ! », « Si Eugène Caselli ne démissionne pas du PS, moi je le ferai ! » …

Aujourd’hui, il remet le disque : « Si la métropole est votée, je quitte le PS ! »

Au fil de l’actualité, et il faut bien le dire, de son absence totale de résultat, le maire de Fos use et abuse de cette grosse ficelle.
René Raimondi pense qu’il suffit de « menacer » pour faire oublier dans quel camp il est !
Après avoir soutenu « son ami » socialiste Jean-Noël Guérini - qui avait promis aux Fosséens que s’il était élu Président du Conseil Général il stopperait l’incinérateur -, après avoir soutenu François Hollande et nous avoir vanté l’homme et son projet - projet qui se traduit aujourd’hui par un passage en force de la métropole, en plus d’un bilan catastrophique pour la France -, M. Raimondi - à un an des municipales - tente la Palme d’Or, il vise l’Oscar, il nous sort le grand jeu :

Il menace de quitter le navire socialiste sur lequel, depuis des années, il a tout fait pour nous faire embarquer ! C’est tellement facile maintenant de « menacer » pour tenter de faire oublier à la population la forte responsabilité politique qu’il porte dans l’avènement de tous ces fiascos.

« La menace ne sert d’arme qu’aux menacés » a écrit le grand Léonard de Vinci.
J’ajouterais qu’un homme qui veut agir ne menace pas, il fait.

Mais M. Raimondi sait très bien que les médias servent d’amplificateurs aux menaces, et jouer sur les peurs et les menaces, ça lui a particulièrement bien réussi, du moins sur le plan électoral et… jusqu’à présent.

Parce qu’en ce qui concerne la « méthode Raimondi » celle de l’outrance et du tapage, c’est moins flagrant. Avec la méthode Raimondi, c’est même l’échec garanti : incinérateur, terminal méthanier, contournement autoroutier…

Faire de la politique ce n’est pas se contenter de tenir le guichet des demandes et des supplications plus ou moins menaçantes. Faire de la politique ça nécessite bien d’autres qualités si l’on veut pouvoir obtenir des résultats pour ses administrés et pas que pour soi-même.

Et quand René Raimondi déclare dans la presse d’aujourd’hui que : « ce qui le motive encore plus à vouloir briguer un nouveau mandat c’est l’ambition d’emmerder (le gouvernement socialiste) », comme spectateur de cette nouvelle tartufferie, on ne sais plus si on doit rire ou pleurer.

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