Valentin Marceau

@Valentin_Marceau
Valentin Marceau connait bien les Lilas.
Pas la Closerie, mais sa ville natale,là où jadis régnaient bals, guinguettes et autres cabarets.
"J'étais fleur, je suis cité", telle est la devise de la ville qui a du malgré tout inspirer sa passion pour la musique.
Il va se jeter sur l'œuvre entière de Bob Dylan, puis sur celle des grands du rock et ensuite user jusqu'à la corde sa première guitare...

Valentin Marceau est grand.
Il regarde le monde avec des yeux étonnés,souvent narquois,et se dit qu'il faut en profiter pendant qu'il est encore debout... Il a l'air toujours de bonne humeur et il est difficile de le mettre vraiment en colère.

Valentin Marceau est énervant.
Il prend une guitare, un ukulele baryton ou n'importe quoi avec des cordes dessus et joue super bien. Il se met derrière un piano et les notes sortent naturellement du bout de ses doigts. Pire encore, il se met derrière un micro, demande juste comment fonctionne la mixette de son casque et se met à chanter, tout seul dans le studio, comme si il était au Stade de France... Il a écouté des centaines de chansons, mais les siennes n'appartiennent qu'à lui, et on reconnait sa voix instantanément.

En studio, Valentin Marceau explore, écoute, déguste chaque son que l'on lui propose comme si c'était un sushi saumon ou un macaron de Gérard Mulot. C'est un régal de le voir s'extasier devant le costume sonore taillé sur mesure pour ses chansons. Il sait partager les bonnes choses, ne garder que l'essentiel... Avec une grande maturité malgré son âge, il analyse chaque composant de la production et donne un avis juste et précis sur son utilité ou inutilité.

Pour les gens qui travaillent avec lui, c'est un gain de temps considérable.
Un album plein de titres forts, fait dans l'urgence mais sans hâte, avec des invités toujours excités par le projet. Des styles variés,mais toujours comme fil conducteur sa voix si différente... C'est une belle rencontre.

Valentin Marceau est sensible...

Dominique Blanc-Francard