The sad Clown.

@The_Sad_Clown
"Mon moi est quelque chose qui doit être surmonté : mon moi, c'est mon grand mépris des hommes." Ainsi parlent les yeux du criminel.

Ce fut son moment suprême, celui où il s'est jugé lui-même : ne laissez pas le sublime redescendre dans sa bassesse !

Il n'y a pas de salut pour celui qui souffre à ce point de lui-même, si ce n'est la mort rapide.

Votre homicide, ô juges, doit se faire par compassion et non par vengeance. Et en tuant, regardez à justifier la vie !

Il ne suffit pas de vous réconcilier avec celui que vous tuez. Que votre tristesse soit l'amour du Surhumain, ainsi vous justifierez votre survie !

Dites "ennemi" et non pas "scélérat" ; dites "malade" et non pas "gredin" ; dites "insensé" et non pas "pécheur".

Et toi, juge rouge, si tu disais à haute voix ce que tu as déjà fait en pensées : chacun s'écrierait : "Ôtez cette immondice et ce venin !"

Mais autre chose est la pensée, autre chose l'action, autre chose l'image de l'action. La roue de la causalité ne roule pas entre ces choses.

C'est une image qui fit pâlir cet homme pâle. Il était à la hauteur de son acte lorsqu'il commit son acte : mais il ne supporta pas son image après l'avoir accompli.

Il se vit toujours comme l'auteur d'un seul acte. J'appelle cela de la folie, car l'exception est devenue la règle de son être.